J'étais convoquée à la Cour d'appel de Toulouse le 3 septembre à 9h pour un appel de la mise sous
tutelle de mon père, que j'avais formé en mai. Malgré mes demandes répétées, je ne pus avoir accès au dossier,
ni prendre connaissance de la décision avant le jour de l'audience. J'eus donc à préparer l'appel dans un flou relatif.
Il me parut plus prudent de partir la veille et de dormir sur place afin d'être en forme le matin.
Ne pouvant réserver ma place en ligne depuis chez moi, car on me bloquait la réservation, j'allais prendre
mon billet de train à la gare Montaparnasse.
La machine m'avait placée en bas, parmi une salle assez pleine, je montai à l'étage où de nombreuses places
étaient libres et m'y installai. J'eus la surprise de voir arriver une délégation amazonienne, avec le
chef Raoni et sa coiffure jaune, très souriant, j'occupais une de leurs places et proposai
immédiatement de la restituer, mais ils préférèrent s'installer dans un "carré", plus approprié. Jusqu'à
Bordeaux, où ils descendirent, je vis la coiffure jaune du chef devant moi, sympathique.
Le train arriva à 23h14 à Toulouse, j'avais réservé une nuitée dans un petit hôtel , l'hôtel Saint-Claire
entre la gare et le Palais de justice, je m'y rendis à pied en une dizaine de minutes. La réservation a été
faite en ligne, j'ai reçu par courriel une confirmation de réservation très longue, le reçu est en fin d'article.
L'hôtel était d'une propreté méticuleuse, et le couchage était fabuleux, le petit déjeuner aussi,
j'ai promis de faire de la publicité sur internet (évaluations des clients). Le lendemain matin,
j'ai pris le métro pour aller au Palais de justice.
A mon arrivée, l'huissier m'informa que je pouvais consulter le dossier au greffe et prendre
connaissance de la décision, pendant les deux affaires qui précédaient la nôtre. Ce que je fis.
Je lus le certificat circonstancié du médecin expert, les auditions, mais n'eus pas le temps de jeter un coup d'oeil au
reste du dossier, qui me sembla mince par rapport à ce qu'il était en 2016 quand je l'avais consulté à Paris.
J'ai pris quelques notes, puis nous avons été appelés, ma soeur, mon frère et moi,
devant la Cour composée d'une juge unique et d'une greffière.
Puis je récupérai ma valise à l'hôtel et pris un taxi pour aller déjeuner avec mes parents à leur maison de retraite
qui est à une trentaine de km de Toulouse. Je prévins par téléphone que j'aurais un peu de retard... Quand j'arrivai
à 12h15, mes parents étaient assis tous les deux à une table, m'attendant. Nous avons déjeuné
ensemble, j'ai aidé ma mère à manger, puis ai sorti le champagne prévu pour fêter
son anniversaire, qui était au mois d'août.
Le champagne associé au médicament pris par mon père à midi constitua une association un peu
délétère sur le plan de la conversation... Ensuite, il a souhaité regarder la télévision, et
je suis allée cueillir des fleurs alentour avec ma mère, qu'elle collectait dans son fauteuil roulant.
Nous sommes revenues dans le bâtiment, et sommes allés ensemble avec mes deux parents
dans leur chambre, où j'ai mis les fleurs dans l'eau en improvisant un conteneur. La discussion
avec mon père fut plus malaisée qu'en juin, ce que j'ai mis sur le compte du médicament
qui lui brouillait un peu les idées. Maman avait aussi adopté une pomme de pin de rencontre.
On leur avait apporté un goûter composé d'une madeleine et d'un verre de sirop.
Vers 16h, j'ai téléphoné à la centrale du taxi qui m'avait conduite le matin à la maison de retraite afin que l'on
vienne me chercher pour me ramener à la gare de Toulouse (et non à celle du TER de Pibrac afin d'éviter qu'un retard
intempestif de celui-ci me condamne, comme lors de ma visite précédente, à repartir pour Paris par le train de nuit),
et je quittai la maison de retraite après avoir embrassé mes parents et salué à la ronde,
vers 17h. Vers 17h30, j'étais à la gare, et achetai le billet de train du retour, puis une salade bio
et une bouteille d'eau pour le dîner. Le train du retour était à 18h49.
Cette fois-ci la machine m'avait placée en hauteur dans le train mais entre deux personnes et dans le sens inverse
de la marche, dans un wagon plein de bagages. En prospectant le wagon suivant, je trouvai des places libres dans
le sens de la marche et de la place pour ma valise, j'ai donc voyagé en wagon 3 en haut, place 104 ou 106 je crois.
A ce moment là, je ne parvenais plus, de fatigue, qu'à regarder par la fenêtre, puis plus tard,
je visionnai un documentaire sur Dennis Hopper (que j'avais eu la chance de rencontrer à Cannes
en 1991) , et lus un peu. J'arrivai chez moi passé minuit, par le métro et le RER, fourbue.
Sylvie, blogmestre
Ci-dessous les tickets de taxis et d'hôtel (petit déjeuner et taxes de séjour)
et le reçu de la réservation de chambre d'hôtel