27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 08:47

Vendredi 24 août, il y eut une répétition du Requiem de Mozart en l’église Saint-Louis en l’Ile, sous la

direction de Yulian Danshin chef de choeur et soliste des Nouvelles Voix de Saint-Petersbourg, avec

qui le choeur du Festival Musique en l’ile avait déjà eu le plaisir de chanter il y a trois ans.

Dimanche 26 août 2018

Nous avons répété deux heures, ce fut un plaisir pour moi de retrouver des amis choristes,

et de chanter ensemble. Le choeur russe se joignit à nous pour cette répétition. Un sésame

nous fut délivré pour pouvoir entrer au concert le dimanche suivant.

Choristes en civil

Choristes en civil

Orchestre et solistes en civil aussi

Orchestre et solistes en civil aussi

Sésame pour concert

Sésame pour concert

Le dimanche 26 août, n’étant pas en forme le matin, j’ai renoncé à participer à la messe grégorienne

 préférant participer à la messe du soir qui limitait les déplacements vers les îles de la Seine

à un seul aller-retour. Partie d’Arcueil-gare vers 15h20*, je suis arrivée à Saint-Louis en l’Ile vers 15h55.

 

La première partie du concert fut assurée par les Nouvelles Voix de Saint-Petersbourg,

un choeur de 9 personnes aux voix splendides. Parmi les chants proposés au public, figurait

le Tebe Poem bien connu de tous les choristes A Coeur Joie dont j’ai fait partie pendant 20 ans…

en prononciation et interprétation originales, a capella, dont voici un extrait:

 

 

Puis ce fut le Requiem de Mozart, dans une église toujours pleine pour entendre cette oeuvre, qui

venait de fêter la veille Saint-Louis son patron. Nous étions accompagnés par l’Orchestre de l’Académie

de Musique en l’Ile. Le concert gagna en intensité et en communication au cours des morceaux. J’étais

perchée sur un praticable avec un demi-rang de ténors devant, et quelques sopranes, une vue superbe mais pas

beaucoup de retour musical. Heureusement, il s’agit d’une oeuvre que l’on chanterait les yeux fermés (enfin, non, pas sur

un pied et demi en équilibre sur un praticable!) Les solistes furent excellents, et nous fumes bien applaudis.

 

Orchestre, solistes, et chef en tenue de concert

Orchestre, solistes, et chef en tenue de concert

Choristes idem, avec fleurs, et le public de Saint-Louis en l'Ile

Choristes idem, avec fleurs, et le public de Saint-Louis en l'Ile

Les choristes russes féminines reçurent des bouquets de fleurs (surprises!) et nous sommes ressortis

presque à 18h dans la bonne humeur, prêts à nous jeter sur les rafraîchissantes glaces Berthillon, au dehors.

Puis j’ai quitté discrètement la jupe longue noire de concert pour une tenue plus commode, dans un jardin public,

et j’ai rejoint Notre-Dame sur l'Ile voisine de la Cité pour la messe de 18h30.

Jolie lumière de soirée sur Notre-Dame

Jolie lumière de soirée sur Notre-Dame

Dimanche 26 août 2018

La messe était présidée par Mgr de Sinety et animée par un trio de solistes qui chantèrent une messe

à trois voix. Saint-Paul donnait dans la seconde lecture des recommandations aux hommes pour

prendre soin de leur femme, il semble que c'était nécessaire en ces temps, mais étant dans un état un peu

second, je n'ai pas sursauté. Nous avons prié pour Sa Sainteté le pape François en voyage en Irlande,

et pour le clergé parisien. Nous sommes ressortis vers 19h40, j’ai repris le RER à 19h44**, assez fourbue.

 

Sylvie, blogmestre

Dimanche 26 août 2018
Dimanche 26 août 2018
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 16:47

Le 15 août, avant la messe de l’Assomption, j’ai été appréhendée par un véhicule de police,
pour un contrôle de routine, à 9h42, qui a immobilisé ma voiture, récemment accidentée du fait
d’un tiers qui avait pris la fuite, et n’était plus à jour de contrôle technique. L’accident ayant fourni
une source de contre-visite, ma voiture est toujours immobilisée, et je vais devoir payer fort cher
pour la remettre en service, portière enfoncée et rétroviseur extérieur cassé. Pour faire
bon poids, on m’a aussi cassé le 2è rétroviseur extérieur, précédemment intact.

Donc, hier je suis partie à pied pour prendre le RER afin de gagner Notre-Dame. Mais

le RER n’arrivait pas et n’était pas affiché (d’où l’intérêt de la voiture…) J’ai pris un bus

à 9h42*, puis un 2è bus, et suis arrivée sur le parvis vers 10h15.

Dimanche 19 août 2018

La messe fut co-célébrée en plusieurs langues, les touristes étant nombreux.L’Evangile selon Jean

évoquait la communion en des termes assez crus, de nature à effrayer quelqu’un qui ne comprendrait

pas leur valeur symbolique “ma chair est la vraie nourriture et mon sang la vraie boisson”, nécessaires

pour la vie éternelle. Dans la seconde lecture, Paul recommandait de ne pas s’enivrer de vin, qui porte

à l’inconduite, cependant que dans la première lecture, la Sagesse voulait que l’on bût de son vin.
 

Dimanche 19 août 2018

Trois chantres messieurs de l’Ensemble vocal animaient cette messe grégorienne sous la direction de

Sylvain Dieudonné. Contrairement à l’annonce de l’officiel des spectacles, le concert de musique grégorienne a eu

lieu la semaine dernière, un concert d’orgue est programmé demain soir en la cathédrale, joué par

Philippe Lefebvre. C’est une semaine riche en histoire nationale, de la Saint Barthélémy, à la

Libération de Paris, en passant par la Saint-Louis. Nous sommes ressortis vers 11h10.

Dimanche 19 août 2018

Je suis repartie par le square Viviani, qui héberge le plus vieil arbre vivant de Paris. Il s’agit d’un

robinier pseudo-acacia, contemporain de Henri IV, bien étayé pour ne pas s’écrouler sur les passants !

Puis je suis rentrée chez moi en bus**, à travers Paris et la banlieue.

Dimanche 19 août 2018

Sylvie, blogmestre

 

PS: merci aux personnes qui ont commenté la procession de l'Assomption :-)

 

Dimanche 19 août 2018
Dimanche 19 août 2018
Dimanche 19 août 2018
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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 05:06

Hier, 15 août 2018, je suis allée à Notre-Dame de Paris pour la messe grégorienne,

et arrivée à 10h13* sur le parvis, en retard malheureusement pour les belles tropes du début de la messe

pour cause de contrôle de police inopiné subi sur le chemin (c’est toujours la voiture…)

 

Assomption

La messe était célébrée par Mgr Chauvet, et animée par six choristes féminines du Jeune

Ensemble et de l’Ensemble vocal de Notre-Dame, interprétant un très beau programme musical

renforcé, sous la direction de Sylvain Dieudonné. L’Evangile selon Luc évoquait Marie, en visite

chez sa cousine Elisabeth, enceinte de Jean le futur Baptiste, qui avait tressailli de bonheur en

présence de la future mère du Messie qu’il baptiserait un jour. L’Assomption est la Fête de

Notre-Dame de Paris. Nous fûmes conviés, comme tous les ans, à une procession mariale

sur les deux îles de la Seine, l’après-midi.

Assomption

J’ai repris le RER à 11h12**, et suis rentrée chez moi, pour en repartir vers 15h40, à destination

du parvis de la cathédrale, où j’arrivai à 16h09*** Touristes, badauds, et processionnaires attendaient

la sortie des vêpres, des bannières, et de la statue d’argent de la Vierge à l’Enfant offerte par

Charles X à Notre-Dame de Paris, qui fait la procession, entourée de fleurs blanches.

Assomption

La procession était présidée par Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Primat du Canada et Archevêque de

Québec, dont nous entendions la voix aux différentes stations, teintée d’un petit accent québecois

dépaysant. Ci-dessous la sortie de la statue de la cathédrale, dans un grand envol de cloches.

 

 

 

Les processionnaires du parvis ont emboîté le pas aux groupes religieux avec bannières qui

ouvraient la marche, longeant la cathédrale jusqu’au pont entre les deux îles, en chantant,

puis nous avons tourné sur le quai de l’île Saint-Louis, croisant des bateaux-mouches et

beaucoup de piétons qui filmaient l’événement.

 

 

Des parents avaient emporté leurs enfants en poussette, ce qui était difficile pour eux et

pour les autres marcheurs, d’autres les portaient sur le dos, plus lourd, mais plus simple!

Assomption

Le temps, qui était incertain le matin, s’était bonifié, et nous avions un grand soleil, assez chaud

pour être agréable, sans être gênant. Dans la Seine, des cygnes et des canards longeaient la berge

(sait-on jamais… un croûton perdu...) Nous avons remonté la rue des Deux-Ponts, sommes

passés devant Saint-Louis en l’Ile, et avons descendu le Quai Bourbon.

Assomption

Les stations étaient l’occasion de prières en plusieurs langues, puis nous reprenions les chants.

 

 

Je quittai la procession quand nous sommes repassés de l’Ile Saint-Louis à l’Ile de la Cité,

vers 17h40, après une heure et demie de participation, et les jambes douloureuses,

et repartis vers le RER par le Quai de Montebello.

Assomption

Je repris le RER à 17h47****, assez fourbue (il m’en faut peu, je sais!) et contente de mon

après-midi, après la belle célébration de la matinée.

 

Sylvie, blogmestre

 

Assomption
Assomption
Assomption
Assomption
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11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 16:29

Désolée pour le caractère trivial de ce titre… Hier, le blog a atteint 10 années de, j’espère, bons et

loyaux services. Comme vous avez pu le remarquer, si vous le lisez régulièrement, à la suite de l’accident

que j’ai eu le 1er juillet avec un portillon du métro qui m’a percuté la colonne vertébrale, déjà

endommagée, mon activité s’est considérablement réduite (je regrette beaucoup de ne pas avoir porté

plainte pour coups et blessures comme j’en avais l’intention). Heureusement, j’ai une petite voiture qui

assure quand les jambes ne vont plus. C’était probablement encore trop de confort aux yeux de

certain(e)s (rappelons que je suis invalide à 55% d’ordinaire, et actuellement davantage), car ce matin,

j’ai retrouvé ma voiture coincée dans la rue, inutilisable, et cet après-midi, elle vient d’être percutée

volontairement par un autre véhicule, dont le conducteur a pris la fuite, ainsi que le témoin de la scène,

à qui j’avais demandé de relever le n° de l’automobiliste en tort. Tous deux se sont enfuis, chacun de

leur côté. Je me retrouve avec un véhicule accidenté par un tiers inconnu en fuite, que je n’ai pas

les moyens de faire réparer… elle n’est pas belle la vie? Il n’est pas sympa, le quartier que j’habite,

hein?… Mais bon anniversaire au blog quand même, on ne va pas se laisser abattre par

quelques abrutis agressifs commandités par de vilaines âmes inconnues.

Màj: 10 ans de blog et pas mal d’emmerdes

Sylvie, blogmestre


(suite à 20h)

ci-dessous, ma voiture hier, avant immobilisation et accident, on peut constater qu'elle n'a pas bougé,

ce n'est pas elle qui s'est collée au Dacia qui est devant sur la photo précédente, mais l'inverse.

Ce que j'ai écrit ci-dessus a eu l'effet extraordinaire que... le Dacia vient de partir. Si, si.

Vu ce qui m'est arrivé du fait de sa présence collante, je m'en fous un peu, j'en ferai état auprès de

l'assureur et de la police, que j'aurai soin d'informer très loin de cette rue et de ce quartier.

Cette affaire pue le chantier local.

Màj: 10 ans de blog et pas mal d’emmerdes

ci-dessous l'état actuel: à presque 20h15, voiture libérée mais accidentée

Màj: 10 ans de blog et pas mal d’emmerdes
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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 19:02

En cette Fête de la Fédération nouvelle, il y eut sur le Champ de Mars le concert à un demi-million

de personnes auquel j’avais participé en 2015 et 2016. Comme les années précédentes, je m’étais inscrite sur

un site d’activités collectives pour me joindre à un groupe, dès le 9 juillet. Retournant sur le site du groupe pour prendre

des nouvelles le 12 juillet, j’eus la stupeur de constater que mon inscription avait tout bonnement… disparu. Il me fut difficile

de retrouver le groupe initial car plusieurs groupes aux propositions strictement similaires au premier s’étaient créés

entretemps. J’avais pris la précaution de sauvegarder la page de mon inscription, mais la sauvegarde était, comme par

hasard, devenue illisible… Je me suis réinscrite, et le groupe s’est alors plus ou moins dissous. L’an dernier, je m’étais

inscrite dans un groupe dont l’existence réelle avait été mise en cause par une connaissance qui n’avait jamais trouvé le

rendez-vous… Bref, j’ai décidé de regarder le concert à la télévision cette année et d’annuler mon inscription au groupe.

27 Messidor de l’an 226 = 14 juillet 2018

Dans l’après-midi, un cumulus jouait à cache-cache avec le soleil, mais rien de menaçant. Cependant, à 20h45, l’eau

du ciel se précipita en grosses gouttes sur Arcueil, ruisselant dans les caniveaux comme un jour de gros orage, mais sans

éclair ni tonnerre. J’eus de la peine pour le beau concert, nul doute que les auditeurs du Champ de Mars allaient plier

bagage. Cependant quand j’allumai la télévision, Paris était bien au sec… et le resta toute la soirée, surprise!

Ce fut un superbe concert, donné par l’Orchestre National de France, le Choeur et la Maîtrise de

Radio France, sous la direction de François-Xavier Roth, avec d’excellents solistes. Je l’entendis de

chez moi bien mieux que je ne l’avais jamais entendu parmi le demi-million d’âmes du Champ de Mars,

car elles ne viennent pas toutes pour entendre de la musique classique, et peuvent être très bruyantes.

Voici le lien pour voir le concert et le feu d’artifice sans bruits parasites, en replay.

27 Messidor de l’an 226 = 14 juillet 2018

En voyant les superbes images, la diffusion en Eurovision dans de multiples pays, les petits drapeaux

tricolores agités par la foule, je me dis que la mise en scène avait peut-être été soignée jusqu’à éviter

qu’une bête averse gâche la fête, et que l’on avait peut-être ensemencé le gros cumulus à l’iodure

d’argent pour qu’il crève et largue sa pluie sur la banlieue plutôt que sur Paris. Une méthode utilisée

par certains pays (Russie, Chine,…) pour protéger certains événements. En l’occurrence, ma sympathie

pour les musiciens et les auditeurs ne pouvait que me faire approuver la décision de leur avoir

permis d’échapper aux précipitations qui nous sont tombées dessus peu avant 21h… (ci-dessous)

 


Le lendemain, 15 juillet, croyant que la finale de foot avait lieu le soir, j’avais prévu de sortir

l’après-midi… mais plus de bus car on les avait un peu maltraités lors de la demi-finale, prenant

leurs toits pour des trampolines. La RATP avait rangé sa flotte. Si une voiture tombait sur le RER,

je n’avais plus le moyen de rentrer. Je suis donc restée chez moi, et, voyant la pluie s’abattre sur le

stade russe au hasard des informations, je me suis interrogée sur l’aptitude des Russes à iodurer

les nuages de la finale de foot, juste pour rigoler un peu… (hop, plus de glasnost sur le stade!)

 

Sylvie, blogmestre chimiste farceuse

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 10:27

C’est la troisième fois ce matin que je réinstalle le système d’exploitation de mon ordinateur. En cause:

des recherches de billets de train et d’un autre ordinateur avec un système d’exploitation non piraté

(contrairement à celui d’où j’écris). C’est insupportable, en m’exprimant par euphémisme gentillet

et politiquement correct. Pour causer djeun, j’aurais plutôt envie d’exploser la chetron de ceux qui

me font subir ça. Je pense qu’il y a un appareil en marche en permanence contre un mur de mon

studio qui capte tout ce que je fais en ligne à proximité, car lorsque je me connecte en wifi, au-dessus

de la box, le niveau de wifi affiché passe de 100% à un maigre 61%, donc il y a forte aspiration

externe de mon signal. Si je me déplace dans le logement, le niveau de wifi affiché par le PC

remonte alors que je m’éloigne de la box, ce qui est incohérent, sauf si le signal remonte parce que

je me suis éloignée de l’aspirateur à wifi extérieur. En plus mon ordinateur chauffe, ce qu’il ne fait

normalement pas. Lui et moi en avons assez des vampires.

 

Sylvie, blogmestre excédée

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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 16:07

J’ai repris le RER à 11h06**, pour aller une station plus loin (ce que j’aurais fait à pied il y a seulement

quelques mois…), visiter le Panthéon dont je rappelle qu’il était accessible gratuitement pendant la semaine écoulée.

Dimanche 8 juin 2018

Sur le monument érigé à la mémoire des grands hommes (et des grandes femmes), un portrait de

Madame Simone Veil et de son époux Antoine Veil s’affichait. Passé le contrôle, on entrait dans un

immense espace avec un dôme et de multiples coupoles (un documentaire sur la mosquée Sainte-Sophie

d’Istanbul expliquait très bien comment les coupoles servent à stabiliser le dome central, le replay est sur www.arte.tv).

 

Dimanche 8 juin 2018

Il y avait du monde, selon moi, mais selon les gardiens, c’était assez calme. Un espace de mémoire

était réservé à l’évocation de la déportation par la voix enregistrée de Madame Veil, devant

un écran où s’affichaient quelques lignes lumineuses (qui ne sortent pas en photo par diffusion

lumineuse excessive), et un sous-bois, sur fond de gazouillis d’oiseaux d’Auschwitz.

 

Dimanche 8 juin 2018

Nous étions accompagnés dans notre visite par la voix de Mme Veil, dans cet immense espace dédié

à la mémoire des héros connus ou moins connus de l’Histoire de France, mêlant Clovis à

Saint-Exupéry, ou Jeanne d’Arc aux déportés et aux résistantes de la IIè guerre mondiale.

Au centre de la croix grecque que forment les quatre branches de l'édifice, sous la très haute coupole,

est suspendu et se balance majestueusement le pendule de Foucault, physicien français

du XIXè siècle, qui l'utilisa pour démontrer que la terre était ronde
 


La construction du Panthéon fut entreprise par Louis XV au milieu du XVIIIè siècle avec les recettes

d'une loterie, sur un terrain de l'abbaye Sainte-Geneviève de ce Vè arrondissement qui est l'un des

plus anciens de la capitale. L'édifice devait être une église catholique dédiée à la patronne de

Paris, Geneviève. Ci-dessous une évocation médiévale de la sainte, au bas d'un tableau:
 

Et le fev tovsiovrs ardoit !
 

La Révolution française, après la mort de Mirabeau, récupéra l'édifice pour lui attribuer l'usage que
 
nous connaissons: exalter les vertus républicaines et nationales d'illustres défunts. On trouve au
 
Panthéon des statues surdimensionnées et héroïques, parmi de gigantesques tableaux, tous
 
à la gloire de la geste française, comme ce groupe de députés de la Convention:
Au Panthéon

Ceta article était terminé avant que l'on coupe brutalement ma connexion de l'extérieur, et bloque mon navigateur,

ce qui bloque aussi l'ordinateur Je n'aurai pas le temps de réécrire ce qui a été perdu avant 18h, merci les voisins!

Désolée, j'en ai par-dessus la tête de ces guerres picrocholines usantes. Avant de ressortir du Panthéon,

hier un peu après midi*** j’ai acheté le petit guide de poche de Paris qui me manquait .

Pour la partie manquante de cet article de blog, je vous conseille Wikipédia, qui est une mine de savoir panthéophile.

 

Sylvie, blogmestre

 

Dimanche 8 juin 2018
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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 08:12

Comme les lecteurs de ce blog ont pu le constater, je n’ai pas eu d’activité extérieure la semaine passée. Ceci découle directement de l’accident au portillon de métro subi à la station Montparnasse le dimanche 1er juillet (voir article précédent), dont je persiste à penser qu’il était volontaire et destiné à faire mal (j’ai déjà subi d’autres “accidents” du même genre).

Après une semaine de repos, je suis allée hier à la messe grégorienne à Notre-Dame, et ensuite au

Panthéon, comme je l’avais évoqué la semaine précédente. Je suis arrivée sur le parvis de Notre-Dame assez

tard, à 10h16*, en ce premier week-end de grandes vacances scolaires, un peu bousculé en matière d’horaires.

Dimanche 8 juin 2018

La messe grégorienne fut dite majoritairement en français, et chantée par plusieurs jeunes femmes

de l’Ensemble vocal de Notre-Dame. L’Evangile selon Marc nous apprenait que Jésus n’était pas fils

unique, il avait quatre frères et des soeurs, et détonait par rapport à sa fratrie, en sagesse et en capacité

miraculeuse, à condition qu’il s’éloigne de sa parenté et de sa maison. Ne pouvant faire de miracles

dans la synagogue de son lieu d’origine pour cette raison, il y avait néanmoins guéri quelques

malades par imposition des mains. Ceux qui connaissaient la famille étaient très étonnés.


Un concert de solistes présentant des oeuvres de Monteverdi et Carissimi fut annoncé à la fin de

la messe pour demain 10 juillet, et nous sommes ressortis peu après 11h de la cathédrale.

Dimanche 8 juin 2018

J’ai repris le RER à 11h06**, pour aller une station plus loin (ce que j’aurais fait à pied il y a seulement

quelques mois…), visiter le Panthéon dont je rappelle qu’il était accessible gratuitement pendant la semaine écoulée.

La suite est dans l'article suivant.

 

Sylvie, blogmestre

Dimanche 8 juin 2018
Dimanche 8 juin 2018
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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 08:39

Je suis allée hier à Notre-Dame pour la messe grégorienne de 10h, après avoir vérifié la veille au soir et le

matin même qu’il n’y avait pas de restrictions de circulation en rapport avec le convoi qui transporterait le cercueil de

Madame Veil et celui de son époux du mémorial de la Shoah au Panthéon (le mémorial est à la pointe de l’Ile de la Cité,

à quelques dizaines de mètres de la cathédrale) pour la cérémonie publique prévue rue Soufflot. J’arrivai à la station

Saint-Michel Notre-Dame sans encombre à 10h03*, et entrai dans la cathédrale pour le Kyrie.

Dimanche 1er juillet 2018

La messe de ce jour était célébrée par Mgr Chauvet, et animée par 18 choristes mixtes

de l’Ensemble vocal de Notre-Dame, sous la direction de Sylvain Dieudonné.

Dimanche 1er juillet 2018

L’Evangile, selon Marc était de mon point de vue de physicienne très intéressante car elle racontait

deux guérisons impliquant chacune un contact tactile et un échange d’énergie. Dans la seconde,

Jésus avait saisi la main d’une enfant qui s’était révéillée d’une sorte de coma, et dans la première,

une femme avait saisi son vêtement et ce contact l’avait guérie. Il était précisé que Jésus avait senti

une force sortir de lui. Inversement, la femme malade avait senti cette force entrer en elle et la guérir.

Rappelons que les cathédrales ont aussi été bâties sur des hauts lieux d’énergie tellurique,

qu’elles transmettent à leurs visiteurs. Mystique et mystères de la transmission énergétique…

On nous fit part aux annonces d’un concert de musique grégorienne et médiévale le mardi 3 juillet,

ayant pour objet la Messe de la Sorbonne, par le même ensemble vocal qui animait cette messe,

dirigé par le même chef de choeur (entre Sorbonne et Panthéon, c’était une journée de choix pour l’étudiante

de Paris I que j’ai été…) Nous sommes sortis de la cathédrale vers 11h10, le parvis était couvert

de touristes en rangée sinueuse.

 

Dimanche 1er juillet 2018

J’avais dans l’idée d’aller vers le jardin du Luxembourg, pour voir la cérémonie, mais il y avait bien une restriction de

circulation, et les bus suivaient un parcours modifié, non indiqué. Je pris un bus** pour Montparnasse place Saint-Michel,

et vis au passage les rues bloquées par des voitures de police le long de l’itinéraire du bus, jusqu’à Saint-Sulpice,

Une tentative de rejoindre la célébration me parut hasardeuse. Je continuai vers la gare,où je tentai en vain d’acheter

un billet de train en choisissant ma place, pour aller voir mes parents, puis fus happée par un portillon du métro qui

se ferma trop tôt, à mon avis en fonctionnement manuel, alors que j’aidais deux personnes, qui ne bougèrent pas un

doigt ensuite pour me permettre de desserrer les mâchoires de l’engin, refermées violemment sur mon dos. Je porterais

volontiers plainte pour coups et blessures, car si je travaillais, un arrêt de travail m’eût été nécessaire aujourd’hui.

Je vis la cérémonie publique d’hier en vidéo après mon retour, et informe les personnes qui souhaiteraient

rendre hommage à Madame Simone Veil que le Panthéon est ouvert gratuitement jusqu’au 8 juillet à cette intention.

 

Sylvie, blogmestre

 

 

Dimanche 1er juillet 2018
Dimanche 1er juillet 2018
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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 08:39

J’avais une place hier soir à la Comédie Française, pour une pièce de Frank Wedekind intitulée

“L’éveil du printemps”. La séance était à 20h30, je partis de chez moi un peu après 19h30*, et attendis un

train qui s’arrêterait en gare d’Arcueil-Cachan, avertie par la signalisation qu’un malaise voyageur survenu dans

cette même gare perturbait toute la ligne. Aucun incident en vue, mais un train arrivait. Ouf.

L'éveil du printemps

A Châtelet, après le tapis roulant, un jeu de piste avait été organisé pour trouver la correspondance de la ligne 1 vers

La Défense (probablement trop facile à trouver habituellement, à droite après le tapis roulant). Des centaines de

mètres de pérégrination plus tard, je trouvai enfin le bon quai, mais constatai une souffrance lancinante à aiguë au

niveau des pieds. Chaussures neuves…J’arrivai Place Colette après avoir collé quelques pansements sur les zones

douloureuses (désolée pour ces descriptions, mais les incidents participent à une soirée, plus exactement à sa

perturbation). Ma place était au premier balcon, à l’extrémité du premier rang côté cour, sur un strapontin.

L'éveil du printemps

La salle se remplissait progressivement. Un creux de spectateurs à ma gauche permit à la rangée

de se décaler, et j’accédai à un fauteuil. Cependant, quand la représentation commença, la position qui

permettait de voir était penchée en avant, ce qui crée une tension dans le dos, et gêne les voisins.

 

L'éveil du printemps

Je remontai donc d’un rang, le 2è rang ayant des sièges vides plus étroits et plus surplombants.

La pièce commença. J’avais eu le temps de lire sur le programme qu’elle datait du début du XXè siècle,

et que Freud aurait pu s’en inspirer pour ses études de cas. J’aimais beaucoup lire Freud quand

j’étais au lycée (et même plus tard), ça devait me plaire. La mise en scène était de Clément Hervieu-

Léger, dont j’avais vu précédemment plusieurs mises en scène dans ce théâtre. Il s’agissait

d’adolescents aux prises avec leur puberté, et les désirs et émotions qu’elle générait en eux. Les

rêves aussi avait leur part, effectivement un matériau de choix pour ce bon Sigmund. Une

psychologie de la vie quotidienne des adolescents, peut-être ou peut-être pas pathologique.

L'éveil du printemps

Dans le livret, puis par les recherches effectuées sur internet, j'appris que la pièce datait de 1891, mais

n'avait été créée qu'en 1906, à Berlin, car elle était considérée jusque là comme pornographique,

et personne n'en voulait. J'ai été un peu surprise, car la portion de pièce que j'ai vue était au pire

verbalement crue, mais pas "pornographique". Mais il y aurait plus loin des scènes sulfureuses... qui

sont juste évoquées dans le livret, et de manière générale sur internet. Dans la pièce jouée à la

Comédie Française, les acteurs sont jeunes, mais majeurs, ce que l'on peut rapprocher d'autres

oeuvres sur l'adolescence comme West Side story, La fureur de vivre, qui, comme l'Eveil du printemps,

se terminent par la mort d'un des protagonistes (si j'ai bien compris le livret, elliptique). Les acteurs un

peu plus âgés que l'adolescence ont le souvenir vécu de la leur et la distance pour la jouer.

L'éveil du printemps

Le choix a été fait d'habiller les comédiens en collégiens de style britannique des années 50, pour ne

pas dater la pièce. Mais je ne crois pas que les collèges britanniques de cette époque aient été mixtes.

La non-mixité des établissements scolaires visait précisément à limiter l'inflammation des esprits et des

corps, et à travailler dans une relative sérénité. De même, le vocabulaire utilisé était beaucoup plus

châtié que ce que l'on entend dans cette oeuvre écrite au XIXè siècle, époque réputée pudibonde.

Il y a là un paradoxe que je n'ai pas bien compris. Néanmoins, je me souviens avoir connu à 14 ans une

collection d'histoires salées, que je ne comprenais pas toutes, alors le doute est permis... Je salue la prestation

des comédiens de la Comédie Française, pour sortir de leur répertoire habituel, il va falloir à présent

habituer le public de Molière, Racine, Marivaux, à voir cette 'insensée cochonnerie", comme Wedekind

lui-même qualifiait sa pièce, pour ce qu'elle est. La réaction du spectateur ignorant du contenu de

la pièce peut être déroutante (j'avais vu au Forum des images "Le pornographe" de Bertrand Bonello qui est un film

d'auteur sur un réalisateur de cinéma X, et constaté que le public manquait parfois de distance dans la salle).

L'éveil du printemps

Malheureusement, de mon côté, hier soir, ce fut la pathologie organique qui l’emporta, chaleur de la salle aidant,

malaise gagnant. Je sortis de la Comédie Française vers 21h15**, après avoir vu environ un quart du spectacle, qui

devait durer trois heures. Je dis à la dame qui m’avait donné un programme, en sortant, que je ne me sentais pas bien,

ce qui s’améliora à l’air libre. Quelques pansements supplémentaires collés, j’entrepris de rentrer. A Châtelet, à nouveau,

une erreur d’affichage indiquait qu’un train pour Massy allait à Gif-sur-Yvette, désorientant les voyageurs.

Heureusement, le retour se passa vite, et je pus regagner mon domicile de jour, sans dommage supplémentaire.

Une soirée abîmée. La prochaine fois entière, j’espère. Toutes mes excuses à la Comédie Française où j'aime aller.

 

 

Sylvie, blogmestre

 

 

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