Vendredi 24 août, il y eut une répétition du Requiem de Mozart en l’église Saint-Louis en l’Ile, sous la
direction de Yulian Danshin chef de choeur et soliste des Nouvelles Voix de Saint-Petersbourg, avec
qui le choeur du Festival Musique en l’ile avait déjà eu le plaisir de chanter il y a trois ans.
Nous avons répété deux heures, ce fut un plaisir pour moi de retrouver des amis choristes,
et de chanter ensemble. Le choeur russe se joignit à nous pour cette répétition. Un sésame
nous fut délivré pour pouvoir entrer au concert le dimanche suivant.
Le dimanche 26 août, n’étant pas en forme le matin, j’ai renoncé à participer à la messe grégorienne
préférant participer à la messe du soir qui limitait les déplacements vers les îles de la Seine
à un seul aller-retour. Partie d’Arcueil-gare vers 15h20*, je suis arrivée à Saint-Louis en l’Ile vers 15h55.
La première partie du concert fut assurée par les Nouvelles Voix de Saint-Petersbourg,
un choeur de 9 personnes aux voix splendides. Parmi les chants proposés au public, figurait
le Tebe Poem bien connu de tous les choristes A Coeur Joie dont j’ai fait partie pendant 20 ans…
en prononciation et interprétation originales, a capella, dont voici un extrait:
Puis ce fut le Requiem de Mozart, dans une église toujours pleine pour entendre cette oeuvre, qui
venait de fêter la veille Saint-Louis son patron. Nous étions accompagnés par l’Orchestre de l’Académie
de Musique en l’Ile. Le concert gagna en intensité et en communication au cours des morceaux. J’étais
perchée sur un praticable avec un demi-rang de ténors devant, et quelques sopranes, une vue superbe mais pas
beaucoup de retour musical. Heureusement, il s’agit d’une oeuvre que l’on chanterait les yeux fermés (enfin, non, pas sur
un pied et demi en équilibre sur un praticable!) Les solistes furent excellents, et nous fumes bien applaudis.
Les choristes russes féminines reçurent des bouquets de fleurs (surprises!) et nous sommes ressortis
presque à 18h dans la bonne humeur, prêts à nous jeter sur les rafraîchissantes glaces Berthillon, au dehors.
Puis j’ai quitté discrètement la jupe longue noire de concert pour une tenue plus commode, dans un jardin public,
et j’ai rejoint Notre-Dame sur l'Ile voisine de la Cité pour la messe de 18h30.
La messe était présidée par Mgr de Sinety et animée par un trio de solistes qui chantèrent une messe
à trois voix. Saint-Paul donnait dans la seconde lecture des recommandations aux hommes pour
prendre soin de leur femme, il semble que c'était nécessaire en ces temps, mais étant dans un état un peu
second, je n'ai pas sursauté. Nous avons prié pour Sa Sainteté le pape François en voyage en Irlande,
et pour le clergé parisien. Nous sommes ressortis vers 19h40, j’ai repris le RER à 19h44**, assez fourbue.
Sylvie, blogmestre