26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 09:33

Hier soir, j'ai entendu la Musique pour les funérailles de la reine Mary de Henry Purcell, et la Missa

in Angustiis de Joseph Haydn, ainsi qu'une troisième courte pièce, Eternity's Sunrise de

Steve Martland, trois oeuvres interprétées par l'Orchestre philharmonique de Radio France, et le

Choeur de Radio France, sous la direction de Sofi Jeannin, récemment promue

chef du Choeur de Radio France.

Purcell et Haydn

Après avoir malencontreusement raté un train en gare d'Arcueil, j'ai pris du retard, et suis arrivée trois

minutes avant la fermeture des portes... Arrivée au deuxième balcon, ma place était déjà occupée, mais

il restait des places vides en loge 3, je crois que j'ai pris la V 33. Voici l'auditorium de ma nouvelle place.

Le grand auditorium vu de la place V33

Le grand auditorium vu de la place V33

Il s'agissait d'un concert d'inspiration religieuse, dont chaque oeuvre visait à la transcendance.

Henry Purcell était le compositeur attitré de Guillaume III d'Angleterre et de sa jeune épouse Mary,

pour laquelle il avait déjà composé des musiques plus joyeuses de son vivant (Music for the

Queen Mary), qui n'a pas chanté ou entendu  "Come ye sons of arts"? Un an après ces premières

compositions, la reine Mary mourut de maladie, et Purcell composa en 1695 la marche funèbre

"Music for the funeral of Queen Mary". Cette musique servit une nouvelle fois huit mois après sa

création pour l'enterrement du compositeur lui-même... Le choix de l'oeuvre de Purcell était parfait

pour un vendredi saint, c'est une musique de deuil très belle, sobre, avec quatre trompettes,

un petit orgue, des timbales, et le choeur. Le choeur et l'orgue alternent avec le quatuor

de trompettes et les timbales, qui donnent le ton de gravité dramatique de l'oeuvre.

 

Trompettes et timbales sur la musique de Purcell

Trompettes et timbales sur la musique de Purcell

Le Choeur de Radio France, l'orchestre philharmonique, les solistes et le chef

Le Choeur de Radio France, l'orchestre philharmonique, les solistes et le chef

La Missa in angustiis de Joseph Haydn, créée en 1798, qui a précédé dans l'oeuvre du compositeur la

Paukenmesse que nous avons chantée il y a deux ans, était brillante et joyeuse, pleine d'espoir, malgré

son titre. Elle m'a aussi paru avoir été judicieusement choisie, en ces temps troublés.

La messe se situe à la charnière des XVIIIè et XIXè siècles, où les arias de l'époque baroque

disparaissent progressivement. Le Kyrie chanté par la soprano Laura Mitchell mettait en valeur la

souplesse virtuose de sa voix, dans des coloratures délicates, comme les décrit le livret. La Missa

in angustiis est baptisée "Nelson" car le lord amiral, qui contrait Napoléon lors de sa création, faisait figure de héros

dans une Europe déstabilisée par son esprit de conquête. Il semble que Nelson eut l'occasion en 1800 d'entendre

"sa" messe à Eisenstadt. Le Dona nobis pacem final est particulièrement éclatant. Des applaudissements

nourris saluèrent la fin du concert, les solistes soprano et alto reçurent des fleurs, ainsi que

Sofi Jeannin, et même les choristes! J'ai beaucoup aimé ce concert, et ce sentiment était partagé.

La photo ci-dessus montre l'orchestre pour la messe de Haydn, une partie du choeur, les solistes

et Sofi Jeannin. La soprano, comme vous pouvez le constater portait une robe longue verte,

avec des sequins assortis qui scintillaient à la lumière, l'alto portait un haut de dentelle blanche sur un fond noir.

Les solistes et Sofi Jeannin, avec quelques violons

Les solistes et Sofi Jeannin, avec quelques violons

A notre sortie, la lune était pleine et rousse, et la Tour Eiffel toujours parée des couleurs belges.

 

Sylvie, blogmestre

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 09:03

Hier, c'était le Vendredi saint de la semaine pascale. J'avais décidé d'aller à la célébration

du Chemin de croix de la cathédrale, à 15h, et le soir au concert Purcell-Haydn dirigé

par Sofi Jeannin au grand auditorium de Radio-France.

Notre-Dame de Paris et la moitié de la file d'attente du Vendredi saint

Notre-Dame de Paris et la moitié de la file d'attente du Vendredi saint

Il y avait beaucoup de monde sur le parvis quand je suis arrivée hier à Notre-Dame, vers 15h*, mais

encore davantage à l'intérieur. Je n'avais plus assisté à un chemin de croix depuis très longtemps,

mon enfance peut-être. Celui-ci était présidé par Mgr Vingt-Trois. Les quatorze stations étaient

lues en français, en anglais et alternativement en italien, allemand, ou espagnol. Les "stations"

correspondent au découpage du récit de la Passion de Jésus par ses apôtres.

Vendredi 25 mars 2016

A partir de la troisième station, la Maîtrise, composée de 17 choristes mixtes, ai-je compté sur l'écran de

télévision qui me faisait face sur un côté de la nef, et du chef de choeur, a chanté station par station le

Via crucis de Liszt dont j'ai parlé lors du concert Stabat Mater de mardi dernier. Mais je retire ce que

j'ai dit sur la lourdeur de cette oeuvre: chantée par la Maîtrise de Notre-Dame, elle était retenue et très belle.

J'ai regretté qu'il n'y ait pas d'enregistrement. Voici une vidéo avec partition et une interprétation assez subtile:

 

 

La grande croix était noire, et la cathédrale n'était pas éclairée,

à part l'autel et le choeur, la lumière venait des vitraux. Des bougies étaient allumées sur l'autel,

qui furent éteintes successivement, la dernière fut éteinte à la mort de Jésus.

La nef sombre de Notre-Dame à la sortie du chemin de croix

La nef sombre de Notre-Dame à la sortie du chemin de croix

Nous avions été triés à l'entrée, selon nos voeux. Il y avait beaucoup de prêtres présents. La foule était

très dense à l'intérieur, les rangées étaient pleines, même au bord des travées latérales.

J'ai entendu dire que les attentats augmentent la fréquentation des cultes pacifiques.

Après plus d'une heure de célébration, nous sommes ressortis sur le parvis et j'ai regagné le RER*

 

Sylvie, blogmestre

Départ d'Arcueil et arrivée à Notre-Dame
Départ d'Arcueil et arrivée à Notre-Dame

Départ d'Arcueil et arrivée à Notre-Dame

Retour après la célébration

Retour après la célébration

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 08:58
La Tour Eiffel aux couleurs de la Belgique

La Tour Eiffel aux couleurs de la Belgique

Hier soir il y avait au grand auditorium de la Maison de la radio, un troisième concert donné par l'Orchestre

national de France sous la direction de Riccardo Muti, auquel j'ai pu assister, ayant eu la chance de

passer par là quand les réservations ont été ouvertes. Le programme comportait le concerto pour piano

et orchestre de Robert Schumann, et la fantaisie symphonique "Aus Italien" de Richard Strauss.

Billet au 2è balcon

Billet au 2è balcon

Le maestro, très applaudi à son arrivée, s'est adressé à nous en italien, sans traduction, devant

les caméras de télévision que l'on peut voir sur les images. J'ai compris qu'il dédiait ce concert

aux victimes des attentats de Bruxelles, et demandait une minute de silence préalable à la

"fête musicale". Il a terminé son allocution en demandant que tous, "tutti", se lèvent.

L'orchestre et le public se sont instantanément exécutés, comme un seul homme!

(je n'aurais pas imaginé que tant de monde comprenait l'italien...)

L'auditorium vu de ma place avant le concerto de Schumann

L'auditorium vu de ma place avant le concerto de Schumann

 Le concerto pour piano et orchestre est écrit par Robert pour Clara Schumann, "dans le ton

de Clara" ( c'est-à-dire en "C", soit en ut majeur), et c'est elle, pianiste virtuose, qui le créera en 1845.

C'est l'une des pièces beaucoup entendues dans mon enfance, que je retrouve avec plaisir. Le chef

dirige puis arrête de diriger, laisse courir l'orchestre, fait un signe au pianiste, reprend. Après l'autorité

qu'il a montré au début de la soirée, on s'étonnerait presque que ses mains soient si fines. Peut-être,

pour le bon ajustement des musiciens et du soliste, faut-il laisser un peu de mou aux uns et à l'autre.

Le jeune David Fray, originaire des Hautes-Pyrénées, ce qui lui vaut ma sympathie, est un pianiste

très primé. Il exécute parfaitement sa partie, et soulève l'enthousiasme du public, qui le rappelle

jusqu'au bis, une probable pièce de Bach, qu'il nous joue sans la nommer.

 

David Fray et Riccardo Muti

David Fray et Riccardo Muti

L'Orchestre national de France, avant la fantaisie de Strauss

L'Orchestre national de France, avant la fantaisie de Strauss

L'orchestre aurait presque pu être qualifié de formation intimiste dans Schumann, c'est pleinement

déployé qu'il a abordé la fantaisie de Strauss. L'oeuvre a été créée en 1886, c'est une fantaisie

symphonique en quatre mouvements. Le compositeur n'avait que 22 ans, et le livret citait des références

comme Schumann, Berlioz, et même Mendelssohn... Personnellement, je pensais surtout à Strauss,

Richard, en écoutant cette symphonie à l'envers (elle commence par un mouvement lent)! Il y avait des

préfigurations de ses oeuvres futures, de ses poèmes symphoniques, en germe dans son imaginaire.

Le livret me rejoignait pour le troisième mouvement. C'est ici que Riccardo Muti montra pleinement son

talent, il dirigeait avec fougue, on sentait l'orchestre suspendu à ses gestes. Le quatrième mouvement

m'était très familier, il venait d'une chanson populaire italienne en vogue à la fin du XIXè siècle...

Le concert se termina brillamment, et le chef distingua les musiciens méritants en les faisant

lever les uns après les autres, sous nos applaudissements.

Il maestro Riccardo Muti

Il maestro Riccardo Muti

C'était un très beau concert. Et il est toujours intéressant d'assister à la prestation d'un très grand

nom de la musique, qui a dirigé les plus grands orchestres dans de nombreux pays.

 

Sylvie, blogmestre

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 08:33

Il y avait hier soir un concert Rachmaninov programmé dans la grande salle de la Philharmonie, à 20h30,

dirigé par Guennadi Rozhdestvensky, qui a été déclaré annulé par SMS à 18h40... et pour lequel j'avais

une place, et m'apprêtais à partir de chez moi dans la demi-heure. Ne trouvant rien à ce sujet sur internet,

j'ai appelé la Philharmonie, où l'on m'a confirmé être en train de prévenir les auditeurs par SMS.

Un deuxième concert identique qui était programmé pour ce soir a également été annulé. Je souhaite

un bon rétablissement à M. Rozhdestvensky, et espère entendre les cloches de Rachmaninov une

autre fois. J'ai apprécié d'avoir été prévenue avant mon départ, et de n'avoir pas traversé Paris en vain!

Morale de l'histoire: toujours donner son numéro de téléphone mobile quand on réserve un concert.

Merci à l'Orchestre de Paris auprès de qui j'avais acheté mon billet et qui m'a prévenue.

 

Sylvie, blogmestre

Billet de concert annulé, dommage!

Billet de concert annulé, dommage!

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 16:41

URGENT: Le Choeur du Festival Musique en l'Ile recrute des choristes ayant déjà chanté plusieurs fois

le Requiem de Mozart, et qui connaissent parfaitement l'oeuvre. Le concert sera donné le dimanche

3 avril 2016 à 16h en l'église Saint-Louis en l'Ile, et la répétition générale est le 28 mars à 19h30

également à Saint-Louis en l'Ile (c'est le lundi de Pâques, nous n'avons pas de répétition CP13). Il est aussi

impératif de chanter régulièrement dans une chorale. Attention, pour les nouveaux venus,

il y aura une audition obligatoire juste avant la répétition générale, à 19h (mais ce n'est pas méchant).

Les bons ténors sont particulièrement recherchés! Allez messieurs! (tous nos ténors sont super...)

Les choristes d'autres choeurs qui liraient ce message et se sentiraient concernés peuvent contacter le blog.

 

Sylvie, blogmestre

Recrutement pour concert extérieur Mozart
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 13:43

Hier soir, au regard de l'actualité de la journée du 22 mars, le concert Stabat Mater donné en

la cathédrale par l'ensemble vocal de Notre-Dame de Paris semblait particulièrement pertinent.

 

Billet contre contremarque de réservation

Billet contre contremarque de réservation

A mon arrivée sur le parvis, sans particularité du voyage, des voitures de police banalisées et hurlantes passèrent en trombe

devant la station de RER. Ambiance du jour. Après le contrôle, à l'intérieur de la cathédrale, le calme et

le silence régnaient. Le panneau de la journée du mercredi saint était déjà en place.

Le panneau du mercredi saint avec un peu d'avance

Le panneau du mercredi saint avec un peu d'avance

J'avais emporté les deux « yeux » du blog, et constatai que la lumière était un peu faible pour l'un d'eux, le meilleur

malheureusement. Puis le transept s'éclaira, et un prêtre nous présenta le concert.

 

C'était un concert de mardi saint, donc allant musicalement du chemin de croix à la Passion

de Jésus. Il y avait sept voix, quatre féminines et trois masculines, et une vièle jouée

par Sylvain Dieudonné qui dirigeait aussi l'ensemble vocal.

L'ensemble vocal de Notre-Dame de Paris ce 22 mars 2016

L'ensemble vocal de Notre-Dame de Paris ce 22 mars 2016

Pour les personnes qui n'ont jamais entendu de concerts de la semaine sainte, ils paraissent

souvent austères, ce qui découle des événements décrits. Personne n'aurait l'idée de mettre

des musiques dansantes sur un chemin de croix... Donc pas de flûtes ni de tambourin dans

ce concert, uniquement des chants a capella, ou avec un accompagnement de vièle.

Le programme du concert

Le programme du concert

Le concert commença par un « Vexilla regis » grégorien, qui sera repris à la fin du concert, suivi d'un

chant à la Croix « O crux ave, spes unica », puis d'un récit de la Passion selon Jean. Ici j'ai commencé à

prendre des vidéos, avec le meilleur de mes appareils, redevenu utilisable grâce à l'éclairage, et j'ai un peu perdu le fil du

programme. Je me souviens avoir filmé un duo soprane contre-ténor, puis un duo basse ténor, qui devait

être le « Stabat juxta christi crucem ». Les solistes de l'ensemble vocal chantaient par deux ou par trois,

ou seuls. J'ai arrêté de prendre des images pour apprécier pleinement la musique, dans ce cadre médiéval qui lui sied tant.

J'ai repris le programme pour suivre le drame liturgique intitulé « Planctus Mariae », la déploration de

Marie, après la mort de son fils en croix. Cinq solistes interprétaient cinq personnages : Marie, Jean,

Madeleine, La mère de Jacques, et Salomé. Mention spéciale à Cécile Dalmon qui interprétait Marie

avec un désespoir poignant. Le public a frémi, mais n'a pas osé applaudir, pas encore. Puis, la reprise

du « Vexilla regis » a conclu le concert. C'est alors que mon appareil photo HD refusa de s'allumer.

J'ai donc filmé cette dernière vidéo avec le plus petit appareil, et c'est fort heureux, car les deux vidéos

précédentes sont inexploitables, pour raisons encore inconnues. Je suis désolée pour cet incident...

 

 

J'ai chanté il y a longtemps le « Via crucis » de Liszt, qui commence par un Vexilla regis. Le voici en lien pour que

vous puissiez comparer la vidéo qui précède et l'adaptation que Franz Lizst en a fait : la version XIXè siècle est plus

lourde (beaucoup) et plus austère que la version XIIIè siècle, mais c'est bien de la même hymne qu'il s'agit, à la base.

Il est toujours intéressant de voir où les compositeurs puisent leur inspiration, voire davantage !

 

C'était un beau concert, nous avons attendu religieusement jusqu'au bout pour oser applaudir.

Félicitations à toutes et à tous pour votre travail, d'autant que vous avez un concert

« Resurrectio » en préparation pour l'après-Pâques, ai-je vu. Bon travail !

PS : si je parviens à récupérer les deux vidéos abîmées, je les inclurai dans cet article.

 

Sylvie, blogmestre

 

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 14:27

Le site internet de l'association musique sacrée à Notre-Dame de Paris étant hors service pour

raison inconnue, je signale que la cathédrale accueille ce soir à 20h30 un concert de chant grégorien

et musiques médiévales intitulé "Stabat mater", donné par l'ensemble vocal de Notre-Dame de Paris.

 

 

Les places peuvent être retirées à l'accueil de la cathédrale

dans la journée, ou juste avant le concert.

Sylvie, blogmestre

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 13:52

 

 

merci Plantu!

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 08:44

Hier dimanche 20 mars, j'avais en prévision une journée chargée, puisque le matin j'avais réservé une place pour
entendre Didon et Enée de Purcell au Théâtre des Champs-Elysées, à 11h,
et que l'après-midi, je participerais
à un concert en
l'église Saint-Louis en l'Ile. Hélas,
un coup de fatigue m'empêcha d'aller entendre chanter "Cupid threw your path with flowers
gathered from Elysian bowers" (extrait du choeur "Fear no danger")
à l'endroit ad hoc... Dommage! Je partis en retard pour
l'Ile Saint-Louis, vers 14h15, en gare à 14h23*.
Plus loin, un incident technique RATP me stocka dans un métro façon
escargot fatigué pendant quelques stations,
et quand j'arrivai enfin à Saint-Louis en l'Ile, le raccord pré-concert était fini...

 

L'affiche annonçait 120 participants, il devait y avoir une vingtaine de musiciens, et une centaine

de petits, moyens, et grands choristes, enfants et adultes. Autrement dit la maîtrise du Conservatoire

de Clamart, la chorale Ars Lyrica, quelques choristes adultes du Choeur du Festival Musique en l'Ile

(dont j'étais), et l'Orchestre de l'Académie de l'Ile Saint-Louis, sous la direction de Frédéric Loisel.

Les cent choristes partageaient le même vestiaire et, pueri pueri sunt, il y avait de l'ambiance à l'intérieur.

 

A 16h, les choristes adultes étaient en position d'écoute dans l'église, qui s'était remplie, car la

première partie était dévolue à la 40è symphonie de Mozart. Nous apprîmes alors que les programmes

étaient manquants, mais que les auditeurs en faisant la demande pourraient les obtenir dès le lendemain.

La symphonie commença, bien enlevée par les musiciens, voici un extrait du premier mouvement:

 

 

La symphonie dura environ une demi-heure, il y eut une courte pause pour ajouter les cuivres à

l'orchestre, nécessaires pour l'oeuvre de Puccini qui allait suivre, puis les choristes se mirent en place,

et je m'insérai dans le choeur, entre les adolescentes et les adultes. Pour le déroulement du concert,

il y eut le lot habituel de réussites (beaucoup) et de hasards de l'acoustique (peu). Les basses

et les ténors assurèrent sur le Qui tollis (c'est leur morceau de gloire dans la messe), bravo!

Couverture de partition type "Métropolitain"

Couverture de partition type "Métropolitain"

De l'avis de mes voisines de choeur, ce concert fut meilleur que le précédent, auquel je n'avais pu participer.

Il est probable que si nous en faisions un troisième, il serait encore meilleur, tant l'amalgame

entre les voix d'enfants et d'adultes est important, et demande de la répétition.

Extrait du Gloria de 17 minutes qui caractérise l'oeuvre

Extrait du Gloria de 17 minutes qui caractérise l'oeuvre

J'eus les larmes aux yeux deux fois sur le passage ci-dessus, je ne m'y attendais pas, le travail personnel et la générale
n'avaient rien provoqué... Comme je l'ai déjà écrit, cette oeuvre est la dernière que j'ai chantée en concert dans
ma vie normale d'avant la catastrophe personnelle qu'a représenté la maladie de Lyme. Pourquoi sur ce passage?
Parce que c'est le plus "glorieux" de la messe? Parce que depuis 2008, quand nous avions chanté la Messa di Gloria
aux Choeurs
de Paris 13, où j'avais chanté ce passage sans problème, j'ai perdu beaucoup d'illusions? Possible.

 

Notre chef, Frédéric Loisel, était très content de notre performance.

Nous avons bissé l'Agnus Dei, qui faisait la part belle aux deux solistes ténor et baryton,

respectivement Pierre Vaello, et Matthieu Toulouse.

Photo de l'orchestre, des enfants, du chef, du public, vus de ma place dans le choeur

Photo de l'orchestre, des enfants, du chef, du public, vus de ma place dans le choeur

Ci-dessus une photo prise à la fin du concert, de ma place derrière les enfants.

Le concert s'est achevé vers 17h45. Je suis repartie vers Notre-Dame, pour voir si le rameau de buis était plus accessible
que la veille, mais la queue devant l'entrée de la cathédrale m'a dissuadée. Cependant, j'ai réalisé qu'il y avait bien plus simple
pour aller à Saint-Louis en l'Ile que changer de voie souterraine à Châtelet ou ailleurs: il suffisait de descendre à Saint-Michel
Notre-Dame et d'aller à pied jusqu'à Saint-Louis. Le logiciel d'itinéraires de la RATP n'y avait pas pensé, et moi non plus!

 

Sylvie, blogmestre

Ticket de départ de la gare d'Arcueil

Ticket de départ de la gare d'Arcueil

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 09:11

Ayant une journée un peu chargée aujourd'hui, j'ai assisté hier soir à la messe anticipée des Rameaux,

en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Partie de chez moi vers 18h, j'étais en gare d'Arcueil à

18h07*, et arrivai à Saint-Michel Notre-Dame vers 18h35**. Le parvis de la cathédrale était plein de

monde, et l'on entendait simultanément les cloches qui appelaient à la célébration, et l'orgue venant

de l'intérieur de l'édifice dont les portes étaient ouvertes. Une longue masse de fidèles et de touristes se

pressait à l'extérieur, faisant montre d'une civilité variable. A l'entrée de la cathédrale, un petit panneau

jaune indiquait que pour la messe on ne pouvait entrer entre 18h15 et 18h40 pour des motifs

de sécurité, et qu'il fallait attendre que Monseigneur ait ouvert les portes.

 

Monseigneur frappe à la porte de la cathédrale (image KTO)

Monseigneur frappe à la porte de la cathédrale (image KTO)

Je suis donc entrée dans la cathédrale à 18h40, après examen de mon sac.

Les fidèles étaient retournés vers l'arrière de la cathédrale (mais pas les chaises), où un évêque,

dont nous apprîmes plus tard qu'il était péruvien, lisait l'Evangile selon Luc, devant les portes

grandes ouvertes sur le parvis, où j'étais encore, et que j'entendis de l'extérieur.

Lecture de l'Evangile portes ouvertes sur le parvis (image KTO)

Lecture de l'Evangile portes ouvertes sur le parvis (image KTO)

Puis la procession des prêtres marcha vers l'autel, avec des rameaux de palmiers, qui étaient les

rameaux utilisés en Judée à l'époque de Jésus de Nazareth. Je gagnai une place située vers l'avant,

par une travée latérale, d'où je voyais à la fois l'autel et un écran de télévision. La messe était enregistrée

par la chaîne de télévision KTO, il fallait faire attention aux câbles des caméras (les images de cet

article sont issues de cet enregistrement). On nous distribua un petit livre, intitulé « Magnificat »,

imprimé sur papier bible, qui comporte les lectures et les hymnes de la semaine sainte,

et qu'il convient de garder avec soi.

Magnificat de la liturgie de la semaine pascale

Magnificat de la liturgie de la semaine pascale

Les rameaux de buis distribués à la foule furent bénis, il y eut deux lectures, puis la Maîtrise,

composée ce jour de deux jeunes femmes et sept jeunes hommes, chanta la Passion selon Luc.

 

La Maîtrise (image KTO)

La Maîtrise (image KTO)

Ce qui occupa une large partie de la célébration, car l'Evangile selon Luc fut chanté de la

dernière Cène, au tombeau (il y a quatorze parties). Puis la messe reprit son cours habituel.

 

Le panneau du dimanche des Rameaux

Le panneau du dimanche des Rameaux

Après bénédiction de la foule, les prêtres et Mgr l'évêque quittèrent l'autel en procession, avec

les Rameaux. Une très belle cérémonie, visible sur le site ktotv.fr, à qui j'ai emprunté la plupart des images,

puisqu'on ne peut prendre des photos d'une célébration. Merci de me prévenir s'il y a un problème de droits.

Les Rameaux célèbrent la reconnaissance messianique de Jésus à Jérusalem, pour les chrétiens.

La procession et les Rameaux (image KTO)

La procession et les Rameaux (image KTO)

Nous sommes ressortis vers 20h15, et j'ai repris le RER à 20h19***, dûment munie de mon Magnificat personnel.

Mon seul regret est d'être arrivée trop tard pour recevoir un rameau de buis, mais j'en trouverai un aujourd'hui.

 

Sylvie, blogmestre

Notre-Dame dans la nuit, à la sortie de la messe

Notre-Dame dans la nuit, à la sortie de la messe

*Départ d'Arcueil-Cachan à 18h07

*Départ d'Arcueil-Cachan à 18h07

**Renouvellement du carnet de tickets à l'arrivée à Saint-Michel Notre-Dame

**Renouvellement du carnet de tickets à l'arrivée à Saint-Michel Notre-Dame

***Départ de Saint-Michel Notre-Dame après la célébration

***Départ de Saint-Michel Notre-Dame après la célébration

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  • : Ex-blog des choristes des Choeurs de Paris 13, lieu d'échanges entre les choristes de Paris, de France, de Navarre et d'ailleurs! Instrumentistes de toutes cordes, vocales ou autres, bienvenue aussi!
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