7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 21:21

Il y avait hier un concert d'après-midi en entrée libre, en l'église de la Madeleine, à 16h. Le choeur

qui donnait ce concert était américain, de Salt Lake City, dans l'Utah. Les choristes étaient jeunes,

c'était une chorale d'étudiants, nommée Westminster College chamber singers,

d'après leur université, et dirigée par Christopher Quinn.

 

Partie d'Arcueil-gare à 14h23*, je suis passée d'abord au Palais de justice pour quelques renseignements à propos des dix

ou onze convocations (vous avez bien lu) que j'ai reçues pour une audience lundi prochain, 9 mai, concernant mes parents.

Ensuite je suis allée à la Comédie française voir s'il restait des places pour Tartuffe qui ne seraient pas accessibles sur internet.

Bingo, mais peu pratique pour moi. Puis, j'ai rejoint la Madeleine, où je suis arrivée vers 16h10**. Le concert avait commencé.

Chapelle illuminée

Chapelle illuminée

Il y avait des auditeurs, à l'intérieur, en nombre plus élevé que je n'aurais pensé, en cet après-midi

ensoleillé et chaud. Le principe du concert gratuit n'est pas contraignant, on écoute un peu, ou beaucoup,

et on repart quand on veut, dans la discrétion. Je me suis rapprochée du noyau dur d'auditeurs qui occupait

le centre avant de l'église, et ne montrait pas de velléités de s'en aller avant la fin du concert.

Les Westminster College chamber singers

Les Westminster College chamber singers

C'était un joli ensemble qui chantait a capella des pièces courtes qui m'étaient inconnues. Le programme

du jour était choisi dans leur répertoire de l'année, ce qui ne facilitait pas les choses (il est toujours plus facile

de suivre une liste présentée dans l'ordre), les titres du répertoire et leurs auteurs figurant sur le programme

cartonné que nous avions reçu. Je vis Purcell, Vivaldi, Dvorak, Monteverdi, Rachmaninov, et de nombreux

autres auteurs dont le nom ne m'évoquait rien de précis... Un jeune homme présentait les pièces sans

micro (aïe), et l'acoustique magdalénienne embrouillait les informations données (aïe). Ce fut donc une

découverte musicale. Après tout, avons-nous besoin de connaître le nom de tout ce que nous écoutons ?

Le début du répertoire du choeur

Le début du répertoire du choeur

Voici une vidéo du dernier morceau chanté avant la fin du concert, dans un style différent de la suavité

des pièces précédentes, très bien exécutées au demeurant, à dominante de mouvements lents.

 

 

Le jeune choeur et son chef ont été très applaudis. Je crois qu'ils sont en tournée à Paris pour

quelques jours, vous aurez probablement d'autres occasions de les entendre. Le concert se termina

à 17h, il n'y eut pas de bis (les auditeurs furent un peu surpris), et nous sommes ressortis sur les marches de l'église,

dans le beau soleil. L'opération fleurissement des marches avait été reconduite très récemment (la semaine précédente

quand j'étais brièvement venue à la Madeleine, il n'y avait rien), et je devinai que sous peu, les voisins viendraient avec

leurs chaises lire leur journal auprès des dahlias, impatiens, géraniums... (ce ne sont pas les mêmes fleurs

que l'an dernier). Ce sera très agréable et coloré. D'ailleurs, certains en profitent déjà !

 

La végétalisation des marches de l'église de la Madeleine

La végétalisation des marches de l'église de la Madeleine

Sylvie, blogmestre

Départ d'Arcueil à 14h23

Départ d'Arcueil à 14h23

Arrivée à la Madeleine à 16h10

Arrivée à la Madeleine à 16h10

Retour de la Madeleine à 17h07

Retour de la Madeleine à 17h07

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 08:09

Ce jeudi 5 mai, je suis partie d'Arcueil-gare à 9h23*, et arrivée à Saint-Michel Notre-Dame à 9h49**. Les deux messes de

10h et de 11h30 étaient très belles. Plus je suis fatiguée, plus j'ai tendance à rester longtemps, peut-être parce qu'il me

faut plus de temps pour émerger de la matérialité du trajet et entrer dans la spiritualité, opérer une transition intérieure...

 

Jeudi 5 mai 2016

Nous étions donc le jeudi de l'Ascension, quarante jours après Pâques.

J'étais arrivée en avance, Notre-Dame carillonnait dans les feuillages, la voici à 9h50 :

 

 

 

La solennité du jour était de celles qui dépassent l'entendement : Jésus, qui était ressuscité (déjà!)

s'élevait vers les cieux, en chair, sous les yeux de ses apôtres.

 

Jeudi 5 mai 2016

L'Evangile et la lecture des actes des apôtres concordaient sur la description de l'ascension céleste

(mais il m'a semblé entendre qu'ils étaient de la main du même Luc), alors que Paul donnait des explications et

des instructions. J'entendis deux sermons, deux interprétations différentes de l'Ascension, que

personnellement, je serais bien incapable de commenter, mais que j'ai écoutés attentivement.

Jeudi 5 mai 2016

La Maîtrise était conséquente, composée de jeunes gens, chantant à l'unisson dans la messe grégorienne,

puis en polyphonie dans la messe internationale, sous la direction de leurs chefs respectifs. Je pus constater

que j'avais fait ponctuellement et globalement quelques progrès en déchiffrement de portées grégoriennes,

grâce à l'entraînement à domicile sur les pièces que j'avais trouvées enregistrées en vidéo.

Kyrie graphiquement très joli, le liriez-vous?

Kyrie graphiquement très joli, le liriez-vous?

Une messe courte de Duruflé, la Missa cum jubilo, fut chantée par la Maîtrise dans la messe

internationale, ainsi qu' un Cantate Domino de Leo Hassler, que je connaissais pour l'avoir chanté

à quatre voix mixtes, et qui était ici chanté exclusivement en voix d'hommes.

 

 

On annonça un concert de musique médiévale « Musiques au temps des papes d'Avignon » qui sera donné

en la cathédrale par le choeur d'adultes de la Maîtrise, le 10 mai à 20h30, dont je relaie l'annonce ici.

 

Vitraux côté sud de la nef vers 12h40

Vitraux côté sud de la nef vers 12h40

Je suis ressortie de la cathédrale vers 12h40, Notre-Dame carillonnait à nouveau dans le grand soleil

 

 

 

du milieu du jour, ai repris le RER à 12h41*** (il y a quelques divergences de minutes entre ma montre et les tickets),

suis arrivée chez moi vers 13h10.

 

Sylvie, blogmestre

En gare d'Arcueil à 9h23

En gare d'Arcueil à 9h23

Arrivée à St Michel-Notre-Dame à 9h49

Arrivée à St Michel-Notre-Dame à 9h49

Départ en RER à 12h41

Départ en RER à 12h41

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 08:23

Il y avait hier soir concert extraordinaire en la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont le parvis

s'ornait d'une longue file polyglotte de postulants à l'entrée. Toute la communauté britannique parisienne

semblait s'être donné rendez-vous dans la nef pour le concert du Parliament Choir, qui rassemble des

députés des deux chambres du Parlement du Royaume Uni, et des personnes y travaillant.

Poulenc, Gounod, Williams, Howells, O'Neill

Ce qui faisait environ une centaine de choristes (il y avait une grande photo dans le programme).

L'orchestre, le Southbank symphonia, était composé d'une trentaine de musiciens.

Notre-Dame était en disposition retournée. Je trouvai une place au troisième rang latéral.

L'orchestre sur son estrade, à l'arrière de la nef

L'orchestre sur son estrade, à l'arrière de la nef

Le programme se composait de deux grosse pièces majeures françaises, de deux pièces anglaises

plus petites, et d'une création anglaise néo-médiévale à la gloire de Notre-Dame de Paris.

Le concert s'ouvrait donc sur le Gloria de Francis Poulenc, qui était suivi de deux pièces de

Ralph Vaughan Williams et de Herbert Howells, puis d'une création de Nicholas O'Neill,

Tu es Petrus, et se terminait par la Messe solennelle de Sainte-Cécile de Charles Gounod.

Poulenc, Gounod, Williams, Howells, O'Neill

Dans le texte de présentation du livret du concert, rédigé par Nicholas O'Neill, je retrouvai les souvenirs qui

me restaient du Gloria de Poulenc, que j'ai chanté en choeur de 300 choristes devant quelques milliers de personnes dont un

président et un chancelier en exercice, sous la baguette de Theodor Guschlbauer, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une oeuvre

mi-religieuse, mi-amusée, comme en témoigne ce "lauda... lauda... laudamus te! " qui clôt le Laudamus te où les

pupitres semblent se renvoyer une balle de l'un à l'autre. Ci-dessous le début du Laudamus te:.

 

 

Nicholas O'Neill écrivait que Poulenc "n'est sûrement pas un compositeur léger, même s'il se prend

lui-même rarement au sérieux". Ce Gloria, qui m'avait semblé difficile à l'époque où je l'ai appris, par son balancement

entre deux tonalités m'a paru beaucoup plus simple hier soir, côté choristes. La partie de soprano solo recèle en

revanche quelques pièges subtils que notre interprète d'hier soir, Ilona Domnich, a évités avec grâce.

Voici un extrait du Qui sedes ad dexteram Patris, où l'on entend bien les modulations de tonalité:

 

 

Le Gloria, qui était le morceau de bravoure du concert, fut très applaudi. Je verrais bien la Maïtrise d'adultes

de Notre-Dame dans cette oeuvre... Les Cinq variations sur Dives et Lazare qui suivirent mettaient en scène

harpes et cordes sur une pièce folklorique anglaise, sans choeur, une oeuvre très agréable à écouter.

Suivit un choeur de Howells, "Behold O God our defender", écrit en prévision du couronnement

d'Elisabeth II en 1952, puis vint "Tu es Petrus", une création de Nicholas O'Neill.

 

Ce concert à Notre-Dame de Paris était sa seconde exécution. L'auteur a qualifié Notre-Dame

de "lieu béni musical dont l'importance est immense pour tout compositeur féru d'histoire". Il faisait

allusion à la toute première polyphonie grégorienne à voix indépendantes, qui fut composée par Perotin

de l'Ecole de Notre-Dame il y a huit cents ans (que l'ensemble vocal me corrige si je me trompe), ouvrant la voie

à toute la musique polyphonique occidentale. Perotin est un diminutif de Pierre, Petrus en latin, comme

Pierre le disciple sur qui l'Eglise catholique serait bâtie, d'où le nom "Tu es Petrus" de la composition

de Nicholas O'Neill, considérant Perotin comme la pierre sur laquelle la polyphonie moderne était bâtie.

J'ai trouvé l'hommage à la cathédrale et aux premiers compositeurs de polyphonies touchant.

 

 

Poulenc, Gounod, Williams, Howells, O'Neill

Pour terminer, le second gros oeuvre de la soirée, la Messe solennelle de Sainte-Cécile de Gounod,

comprenant Kyrie, Gloria, Sanctus, Benedictus, et Agnus Dei. Insolite: l'Agnus Dei comprenait des paroles

supplémentaires "Domine, non sum dignus...", par rapport au texte habituel de cette pièce. La partition du choeur

semblait plus simple que celle du Gloria de Poulenc, mais celle des trois solistes, soprano, ténor et

baryton était très élaborée. Je ne connaissais pas cette oeuvre, ce fut une découverte. L'oeuvre fut créée

en 1855 pour la Sainte-Cécile, en l'église Saint-Eustache. Selon le livret, cette oeuvre de Gounod

porte "toutes les caractéristiques de l'opéra", ce qui doit être la raison de la prééminence des parties de solistes

sur les parties du choeur, en termes de difficulté musicale. Saint-Saëns pensait que cette messe

survivrait mieux que les opéras de Gounod, mais Faust lui donna tort!

Voici une photo du chef Simon Over, et de deux solistes:

Simon Over, Ilona Domnich, David Webb

Simon Over, Ilona Domnich, David Webb

Ce fut un beau concert. J'ai aimé la simplicité de ces parlementaires anglais (le pupitre de basses

comptait plusieurs Lords et plusieurs Sirs, et les sopranes et alti plusieurs Baronesses), venant nous chanter

de la musique française à domicile, un hommage d'une élégance toute britannique.

 

Sylvie, blogmestre

Le dispositif de gradins vu du fond de la nef

Le dispositif de gradins vu du fond de la nef

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 21:56

Ce matin le RER arriva en même temps que moi en gare d'Arcueil, mais la machine refusa mon ticket. Les quelques secondes

qu'il me fallut pour avoir la présence d'esprit d'essayer la seconde machine suffirent à la rame à quai pour s'en aller, ce qui

sembla mettre en joie (?!) un jeune homme apparemment bien sous tout rapport qui passait par là. La seconde machine

valida mon ticket sans problème, et je continuai à me demander qui "bricole" les appareils à valider de cette gare...

 

Entrée en gare d'Arcueil à 9h30*, je ne suis arrivée à Saint-Michel Notre-Dame qu'à 10h01**. Après une

rapide traversée du parvis, j'entrai dans la cathédrale pendant l'Introït, et trouvai une place vers l'avant.

En-tête de la feuille liturgique de la messe grégorienne du jour

En-tête de la feuille liturgique de la messe grégorienne du jour

La nef et les vitraux ensoleillés

La nef et les vitraux ensoleillés

Nous étions le sixième dimanche de Pâques, et la Maîtrise, pour cette messe grégorienne,

était composée de quatre messieurs qui font partie de l'ensemble vocal de Notre-Dame,

au moins pour deux ou trois d'entre eux que j'ai vus plusieurs fois en concert.

Panneau de la 6è semaine de Pâques

Panneau de la 6è semaine de Pâques

Je m'étais promis de travailler les partitions de la liturgie grégorienne, et n'ai pas eu le temps, mais j'ai trouvé

quelques vidéos chantées avec partitions sur internet qui devraient s'avérer utiles. En attendant, je déchiffre

avec plus ou moins de pertinence selon ma forme du jour, appliquant la formule de Pierre Molina qui soutient qu'il vaut

mieux déchiffrer en faisant de fausses notes, que ne pas chanter (je souscris à cette opinion!)

Avant la première lecture, on nous prévint qu'il y avait une erreur dans la feuille liturgique, l'Evangile

du jour ayant disparu, remplacée par un doublon des Actes des apôtres (c'est le maquettiste qui a collé

le texte qu'il ne fallait pas au mauvais endroit...) Curieusement, en langue étrangère l'Evangile était bien là, à la bonne

place. C'était l'Evangile où Jésus dit qu'il nous donne la paix, qu'il nous donne sa paix.

Les Actes des apôtres évoquaient Paul et Barnabé dans leur enseignement, il s'agissait cette fois de

circoncision, et de s'abstenir de viandes non saignées, et d'unions illégitimes. L'Apocalypse était une

déclinaison du nombre douze, douze tribus, douze portes, douze anges... Douze étant réparti en quatre fois trois.

La communion, vers 11h, fut assez insolite, une rangée de visiteurs mitraillait la file des fidèles de leurs

téléphones portables, tablettes, appareils photos... Nous devons déjà être en ligne sur Facebook Japan, ou ailleurs.

Dimanche 1er mai 2016

Je restai à la messe internationale de 11h30, me déplaçant de quelques rangs vers l'avant. Il y avait

une chorale invitée que j'avais croisée sur le parvis, en arrivant pour la messe grégorienne, un peu plus d'une heure

auparavant. Il s'agissait d'un choeur d'enfants et de jeunes filles, la Maîtrise de la cathédrale de

Saint-Bavon à Haarlem, aux Pays-Bas. Je n'ai pas pu trouver le programme qu'ils ont chanté.

Dimanche 1er mai 2016

La chorale d'enfants interpréta un très beau Kyrie, un Sanctus, et un très bel Agnus Dei

(dont je dirais qu'il ressemblait beaucoup à du Mozart). Nous avons chanté le Notre Père de Rimsky-Korsakov

(dans la messe grégorienne, le Pater noster est grégorien, en latin). Nous fumes autorisés à applaudir

les enfants, qui avaient de très jolies voix fraîches, à la fin de la messe.Sur les quatre solistes

ténors et basses de la messe grégorienne, deux étaient restés pour animer la messe internationale.

Je suis repartie de Notre-Dame un peu avant 12h40,  et ai repris le RER à 12h41*** .

 

Sylvie, blogmestre

Soleil matinal dans les vitraux

Soleil matinal dans les vitraux

En gare d'Arcueil à 9h30

En gare d'Arcueil à 9h30

Arrivée à Saint-Michel Notre-Dame à 10h01

Arrivée à Saint-Michel Notre-Dame à 10h01

Retour en RER à 12h41

Retour en RER à 12h41

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 18:30

Matthieu Stefanelli, actuellement chef de choeur adjoint du Choeur Deux et du petit choeur, a reçu

le prestigieux prix de la Fondation Charles Oulmont comme pianiste et compositeur. A cette occasion,

il se produira en concert le 5 juin prochain en l'église Saint-Roch, à 16h, l'entrée est libre.

Matthieu primé et en concert

Bravo Matthieu! Nous y serons!

 

Sylvie, blogmestre

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 18:12

Et puis Louis-Michel, ténor du Choeur Un, nous convie à son prochain concert de gospels

avec le groupe Boréale, sous la direction de Sophie Boucheron, le 15 mai à 15h,

en l'église du Saint-Esprit, 186 avenue Daumesnil, Paris 12è.

 

 

Les tarifs sont modiques, et ils ont l'air de bien s'amuser...

Sylvie, blogmestre

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 17:57

Denise, soprane du petit choeur, nous invite au prochain concert du Quatuor Puls dans lequel

joue son fils Matthieu (qui est aussi percussionniste dans nos concerts de fin d'année).

Le concert s'appelle BOUM, il sera donné à l'Institut national des jeunes aveugles,

56 boulevard des Invalide, 75007 Paris, le 10 mai à 19h30. L'entrée est libre, sur réservation

au 01.48.58.26.32, et voici la bande-annonce du spectacle:

 

 

Merci Denise pour cette annonce détonante!

Sylvie, blogmestre

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 17:34

Pierre, ténor du Choeur Deux, nous informe que Jacqueline Paulhan, ex-chef de pupitre

des ténors, a publié un recueil de mémoires sous le titre "Une petite fille fragile",

aux éditions La part commune. On le trouve dans toutes les bonnes librairies en ligne.

En suivant le lien ci-dessus, vous trouverez aussi le mot de l'éditeur sur ce livre.

 

Bravo Jacqueline!

Sylvie, blogmestre

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 23:29

Et pour clore le mois d'avril, il y avait cet ultime jour du mois un concert au grand auditorium

de la Maison de la Radio, dirigé par Sir Roger Norrington. J'avais une place au 2è balcon.

Ci-dessous mon billet et le grand auditorium vu de la place V46 du 2è balcon.

Haydn, Mozart, Mendelssohn
Le grand auditorium vu de la loge 4 du 2è balcon

Le grand auditorium vu de la loge 4 du 2è balcon

Le programme proposait la symphonie n°82 de Joseph Haydn en ut majeur, dite "L'Ours",

le concerto pour piano et orchestre n°22 en mi bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart,

et la symphonie n°1 en ut mineur de Felix Mendelssohn.

 

Le concert commença par la symphonie de Haydn, dotée d'un surnom pittoresque car il semble que

le début du 4è mouvement rappelait les musiques sur lesquelles autrefois dansaient les ours...

(nous ne savons plus aujourd'hui à quoi ressemblaient ces musiques, aucun ours ne dansant plus dans les rues!)  

La symphonie était joyeuse, vigoureuse, et martiale. Elle est la dernière d'une série de six symphonies

"parisiennes" commandées au compositeur, et fut créée en 1787. Sir Roger dirigeait son petit effectif

de musiciens assis, faisant peu de mouvements, ouvrant et fermant les mains, et demandant des

applaudissements après chaque mouvement, volontiers suivi par le public. Pour des raisons de visibilité

je me déplaçai de quelques places sur la rangée, d'où je pris une photo de la disposition inhabituelle

des instruments et du chef, demandée par Sir Roger pour le concerto pour piano:

Musiciens autour, piano au centre, et chef au centre face au pianiste

Musiciens autour, piano au centre, et chef au centre face au pianiste

Ce concerto est le premier concerto pour piano où Mozart a utilisé des clarinettes. Qualifié de

lumineux et épanoui par le livret, je l'ai aussi trouvé gracieux et élégant. Le pianiste soliste était

Philippe Cassard, qui montra toute la virtuosité requise par cette oeuvre. Il m'a semblé d'ailleurs qu'il avait

inclus quelques mesures d'une autre oeuvre de Mozart dans sa partie de solo héroïque, comme une citation musicale

insérée par jeu à l'intérieur du concerto, pour voir si nous la trouverions... Très applaudi, il se prêta à l'exercice

du bis, sans nous dire le titre de la jolie pièce supplémentaire qu'il nous donna à entendre.

Voici Philippe Cassard devant le piano à queue:

Le pianiste Philippe Cassard

Le pianiste Philippe Cassard

Pour des raisons de visibilité (la photo ci-dessus a été prise debout et penchée avant l'entracte, impossible de rester dans

cette position pendant le concert), j'ai gagné une place libre du premier balcon, loge 5, place O47, où j'ai passé la

deuxième partie du concert. D'autres personnes du second balcon, des loges 2 et 4 ont fait la même chose.

Voici la disposition de l'orchestre pour la symphonie de Mendelssohn,

vue de la placeO47, loge 5 du premier balcon, et en dessous, Sir Roger Norrington:

Réarrangement des musiciens avant la symphonie de Mendelssohn

Réarrangement des musiciens avant la symphonie de Mendelssohn

Les musiciens étaient issus de l'Orchestre philharmonique de Radio France, dans une autre formation

que celle qui jouait dans le concert de la veille au soir. Ils étaient un peu plus nombreux pour la symphonie

de Mendelssohn que pour les deux oeuvres jouées durant la première partie du concert. Je voyais beaucoup

mieux, mais ces changements de place successifs au cours du même concert m'avaient un peu déconcentrée.

Mendelssohn, qui avait déjà écrit enfant une douzaine de symphonies (!), écrivit cette première symphonie

d'adulte alors qu'il n'avait que quinze ans... Elle fut créée à Berlin en 1824, et Mendelssohn la

dirigera lui-même à Londres en 1829 (il n'avait que 20 ans), ce qui lui a valu de devenir membre d'honneur

de la Société philharmonique de Londres. Cette oeuvre est inspirée de Mozart et de Beethoven, dont

elle est contemporaine de la 9è symphonie. C'est une oeuvre que je ne connaissais pas, agréable à

écouter et à regarder jouer et diriger. Sir Roger est toujours dans les petits gestes, il ne bat pas comme

les autres chefs, et sa direction fonctionne remarquablement bien. Nous applaudissons docilement

après chaque mouvement. Il est très applaudi en fin de concert, et va féliciter les pupitres.

Sir Roger Norrington

Sir Roger Norrington

Un joli concert, dont je ne connaissais que le concerto n°22 de Mozart. Un choix de musiques

agréables, et facilement appréciables, une direction très en finesse, et une belle exécution.

 

Sylvie, blogmestre

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 17:45

Cet après-midi, je suis allée faire un tour à la Foire de Paris, entre deux giboulées.

Partie d'Arcueil gare à 15 h15*, je suis arrivée Porte de Versailles à 15h48*.

Foire de Paris

J'ai réalisé un montage photo que pour une raison inconnue je ne parviens pas à convertir en fichier vidéo,

voici en attendant que j'y parvienne un diaporama de mes meilleures photos de l'après-midi.

Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris
Foire de Paris

Je suis restée environ une heure et demie, déambulant dans tous les pavillons. Le plus animé

était sans discussion celui des départements d'outremer, coloré, odorant et sonore. Il s'agissait de

réchauffer la métropole! L'artisanat d'art avait un public dense aussi, ainsi que les buvettes et les

charcuteries. J'ai fait l'emplette d'une poule. Une jolie petite poule en faïence multicolore. L'artisan qui

vendait des poules et beaucoup d'autres objets plus volumineux, m'a expliqué qu'il y aurait de la

terre bleue modelable près d'Argenteuil... il va falloir aller vérifier! J'ai aussi acheté un pot de caramel

tendre à la fève tonka de Guyane, pour mettre sur les crêpes (c'était un artisan breton!) Je n'avais pas

l'usage d'un bain bouillonnant, qui occuperait tout mon studio, et où mettrais-je ce qui l'encombre déjà?

Il y a donc des rayons sur lesquels je ne me suis pas attardée. Le nombre de saucissons était

assez incroyable! Il y avait beaucoup de monde, en cette après-midi de fin de vacances de printemps.

Voici l'ambiance percutante du côté des Outremers:

 

 

 

Ces jeunes gens en blanc sont repartis en jouant une vieille rengaine "Elle descend de la montagne

à cheval" (oui oui, singin' ya ya youpie youpie ya!), puis ce fut "Alouette, gentille alouette" (qui est un tube

dans le sud des Etats Unis, on l'apprend à l'école, prononcer a-liu-et' ), enfin c'était la fête, et c'était bien

sympathique. Toujours dans le pavillon des Outremers, voici une animation qui semblait polynésienne:

 

 

Par rapport au Salon de l'agriculture, j'ai apprécié l'entrain des exposants, encore

tout frais, la Foire de Paris n'ayant commencé qu'hier (j'avais vu le salon de l'agriculture le dernier jour).

La Foire de Paris reste un temple de la consommation, de l'achat coup de coeur, de la rencontre entre

des artisans ou des vendeurs, et des particuliers curieux ou à la recherche d'un bien précis. L'accumulation

de denrées rappelle les marchés méditerranéens, souks ou bazars. Attention, un achat fait à la Foire

de Paris ne bénéficie pas du délai de réflexion (vous ne pouvez pas revenir sur votre décision d'acheter).

Il y a des distributeurs d'espèces dans l'enceinte du Palais des Expositions, et la queue devant...

Une sortie intéressante, peut-être mes photos vous donneront-elles des idées!

Je suis ressortie de l'enceinte de la Foire vers 17h 20***, ayant des photos à monter...

 

Sylvie, blogmestre

Départ d'Arcueil gare à 15h15

Départ d'Arcueil gare à 15h15

Arrivée Porte de Versailles à 15h48

Arrivée Porte de Versailles à 15h48

Départ de la Porte de Versailles à 17h21

Départ de la Porte de Versailles à 17h21

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