Il y avait ce samedi soir 18 juin, au Théâtre des Champs-Elysées, un grand concert Offenbach organisé par
Radio classique, et joué par l'Orchestre national d'Ile-de-France, sous la direction de Nicolas Chalvin.
Partie de la gare d'Arcueil plus tôt que la veille, après un trajet exceptionnellement rapide, je suis arrivée en avance à la station
FD Roosevelt, et en ai profité pour faire quelques emplettes au Monoprix des Champs-Elysées, dont je suis ressortie à 19h45*
Je suis arrivée au Théâtre des Champs-Elysées,avenue Montaigne, peu avant 20h. Ma place
était au second balcon. Les flasheuses étaient probablement en panne, nos billets n'ont pas été flashés.
Ci-dessous le Théâtre du de la place Y40, il s'est à une poignée de places près entièrement rempli par la suite.
Il y avait des familles avec enfants, comme lorsque j'avais entendu ici le concert de David Garrett.
Le programme de la soirée était composé d'extraits d'opérette enchaînés et enregistrés pour la radio,
certains exclusivement instrumentaux, d'autres chantés par des solistes. Nous entendîmes ainsi
les extraits les plus connus de La vie parisienne, de La grande duchesse de Gerolstein,
de La belle Hélène, de La Perichole, d'Orphée aux enfers, mais aussi d'oeuvres moins jouées
comme Les brigands ou Robinson Crusoé, et de l'opéra Les contes d'Hoffmann.
Cinq solistes, une soprane très remarquée, deux mezzo-sopranes, un ténor et un baryton,
se partagèrent le casting. Deux présentateurs annonçaient les airs qui allaient suivre.
La jeune femme en robe jaune sur la photo ci-dessous s'appelle Amélie Robins, c'est une soprano dont
l'on va entendre parler, elle a notamment chanté la gantière de la Vie Parisienne, et le Duo de la Mouche
d'Orphée avec beaucoup de succès. J'ai aussi beaucoup aimé le baryton Florian Sempey, qui lui tient
la main sur la photo, et faisait la Mouche, et le Général Boum Boum (bonne fête Papa!... pardon, je m'égare...)
Les trois autres solistes étaient Karine Deshayes et Béatrice Uria Monzon, mezzo-sopranos, en duo
dans la Barcarolle des Contes d'Hoffmann, et Florian Laconi, ténor, bottier dans la Vie parisienne.
Ce fut une soirée joyeuse et agréable, avec cette ambiance légère particulière aux concerts du samedi soir
aux Champs Elysées. Olivier Bellamy et Alain Duault qui présentaient le concert plaisantèrent sur le fait
que cette soirée serait très différente de Tristan et Isolde, qui avait été donné deux semaines plus tôt durant
plusieurs soirées dans le même théâtre, avec un grand succès... certes! Ce n'était pas le
même public non plus, il faut de la musique pour tous les goûts...
Nous sommes ressortis du concert un peu avant 22h, j'ai effectué un retrait d'espèces
sur un distributeur près des Champs Elysées à 22h07**. Tous les appareils de la station de métro Franklin D.Roosevelt
étaient en panne aussi (c'était déjà le cas à mon arrivée deux heures et demie auparavant)... mais le métro roulait!
Sylvie, blogmestre