30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 23:29

Et pour clore le mois d'avril, il y avait cet ultime jour du mois un concert au grand auditorium

de la Maison de la Radio, dirigé par Sir Roger Norrington. J'avais une place au 2è balcon.

Ci-dessous mon billet et le grand auditorium vu de la place V46 du 2è balcon.

Haydn, Mozart, Mendelssohn
Le grand auditorium vu de la loge 4 du 2è balcon

Le grand auditorium vu de la loge 4 du 2è balcon

Le programme proposait la symphonie n°82 de Joseph Haydn en ut majeur, dite "L'Ours",

le concerto pour piano et orchestre n°22 en mi bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart,

et la symphonie n°1 en ut mineur de Felix Mendelssohn.

 

Le concert commença par la symphonie de Haydn, dotée d'un surnom pittoresque car il semble que

le début du 4è mouvement rappelait les musiques sur lesquelles autrefois dansaient les ours...

(nous ne savons plus aujourd'hui à quoi ressemblaient ces musiques, aucun ours ne dansant plus dans les rues!)  

La symphonie était joyeuse, vigoureuse, et martiale. Elle est la dernière d'une série de six symphonies

"parisiennes" commandées au compositeur, et fut créée en 1787. Sir Roger dirigeait son petit effectif

de musiciens assis, faisant peu de mouvements, ouvrant et fermant les mains, et demandant des

applaudissements après chaque mouvement, volontiers suivi par le public. Pour des raisons de visibilité

je me déplaçai de quelques places sur la rangée, d'où je pris une photo de la disposition inhabituelle

des instruments et du chef, demandée par Sir Roger pour le concerto pour piano:

Musiciens autour, piano au centre, et chef au centre face au pianiste

Musiciens autour, piano au centre, et chef au centre face au pianiste

Ce concerto est le premier concerto pour piano où Mozart a utilisé des clarinettes. Qualifié de

lumineux et épanoui par le livret, je l'ai aussi trouvé gracieux et élégant. Le pianiste soliste était

Philippe Cassard, qui montra toute la virtuosité requise par cette oeuvre. Il m'a semblé d'ailleurs qu'il avait

inclus quelques mesures d'une autre oeuvre de Mozart dans sa partie de solo héroïque, comme une citation musicale

insérée par jeu à l'intérieur du concerto, pour voir si nous la trouverions... Très applaudi, il se prêta à l'exercice

du bis, sans nous dire le titre de la jolie pièce supplémentaire qu'il nous donna à entendre.

Voici Philippe Cassard devant le piano à queue:

Le pianiste Philippe Cassard

Le pianiste Philippe Cassard

Pour des raisons de visibilité (la photo ci-dessus a été prise debout et penchée avant l'entracte, impossible de rester dans

cette position pendant le concert), j'ai gagné une place libre du premier balcon, loge 5, place O47, où j'ai passé la

deuxième partie du concert. D'autres personnes du second balcon, des loges 2 et 4 ont fait la même chose.

Voici la disposition de l'orchestre pour la symphonie de Mendelssohn,

vue de la placeO47, loge 5 du premier balcon, et en dessous, Sir Roger Norrington:

Réarrangement des musiciens avant la symphonie de Mendelssohn

Réarrangement des musiciens avant la symphonie de Mendelssohn

Les musiciens étaient issus de l'Orchestre philharmonique de Radio France, dans une autre formation

que celle qui jouait dans le concert de la veille au soir. Ils étaient un peu plus nombreux pour la symphonie

de Mendelssohn que pour les deux oeuvres jouées durant la première partie du concert. Je voyais beaucoup

mieux, mais ces changements de place successifs au cours du même concert m'avaient un peu déconcentrée.

Mendelssohn, qui avait déjà écrit enfant une douzaine de symphonies (!), écrivit cette première symphonie

d'adulte alors qu'il n'avait que quinze ans... Elle fut créée à Berlin en 1824, et Mendelssohn la

dirigera lui-même à Londres en 1829 (il n'avait que 20 ans), ce qui lui a valu de devenir membre d'honneur

de la Société philharmonique de Londres. Cette oeuvre est inspirée de Mozart et de Beethoven, dont

elle est contemporaine de la 9è symphonie. C'est une oeuvre que je ne connaissais pas, agréable à

écouter et à regarder jouer et diriger. Sir Roger est toujours dans les petits gestes, il ne bat pas comme

les autres chefs, et sa direction fonctionne remarquablement bien. Nous applaudissons docilement

après chaque mouvement. Il est très applaudi en fin de concert, et va féliciter les pupitres.

Sir Roger Norrington

Sir Roger Norrington

Un joli concert, dont je ne connaissais que le concerto n°22 de Mozart. Un choix de musiques

agréables, et facilement appréciables, une direction très en finesse, et une belle exécution.

 

Sylvie, blogmestre

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