Et pour clore le mois d'avril, il y avait cet ultime jour du mois un concert au grand auditorium
de la Maison de la Radio, dirigé par Sir Roger Norrington. J'avais une place au 2è balcon.
Ci-dessous mon billet et le grand auditorium vu de la place V46 du 2è balcon.
Le programme proposait la symphonie n°82 de Joseph Haydn en ut majeur, dite "L'Ours",
le concerto pour piano et orchestre n°22 en mi bémol majeur de Wolfgang Amadeus Mozart,
et la symphonie n°1 de Felix Mendelssohn.
Le concert commença par la symphonie de Haydn, dotée d'un surnom pittoresque car il semble que
le début du 4è mouvement rappelait les musiques sur lesquelles autrefois dansaient les ours...
(nous ne savons plus aujourd'hui à quoi ressemblaient ces musiques, aucun ours ne dansant plus dans les rues!)
La symphonie était joyeuse, vigoureuse, et martiale. Elle est la dernière d'une série de six symphonies
"parisiennes" commandées au compositeur, et fut créée en 1787.
bilité
Ce concerto est le premier concerto pour piano où Mozart a utilisé des clarinettes. Qualifié de
lumineux et épanoui par le livret, je l'ai aussi trouvé gracieux et élégant.
Les musiciens étaient issus de l'Orchestre philharmonique de Radio France, dans une autre formation
que celle qui jouait dans le concert de la veille au soir. Ils étaient un peu plus nombreux pour la symphonie
de Mendelssohn que pour les deux oeuvres jouées durant la première partie du concert. Je voyais beaucoup
mieux, mais ces changements de place successifs au cours du même concert m'avaient un peu déconcentrée.
Mendelssohn, qui avait déjà écrit enfant une douzaine de symphonies (!), écrivit cette première symphonie
d'adulte alors qu'il n'avait que quinze ans... Elle fut créée à Berlin en 1824, et Mendelssohn la
dirigera lui-même à Londres en 1829 (il n'avait que 20 ans), ce qui lui a valu de devenir membre d'honneur
de la Société philharmonique de Londres. Cette oeuvre est inspirée de Mozart et de Beethoven, dont
elle est contemporaine de la 9è symphonie. C'est une oeuvre que je ne connaissais pas, agréable à
écouter et à regarder jouer et diriger. Sir Roger est toujours dans les petits gestes, il ne bat pas comme
les autres chefs, et sa direction fonctionne remarquablement bien. Nous applaudissons docilement
après chaque mouvement. Il est très applaudi en fin de concert, et va féliciter les pupitres.
Un joli concert, dont je ne connaissais que le concerto n°22 de Mozart. Un choix de musiques
agréables, et facilement appréciables, une direction très en finesse, et une belle exécution.
Sylvie, blogmestre