2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 17:10

Hier, dimanche de la Toussaint, j'ai appris le matin par la radio que les messes étaient autorisées au public.

Mais rien dans les attestations dérogatoires ne semblait l'indiquer. Après avoir vérifié l'information, je me

suis permis de rajouter une ligne "Messe de la Toussaint" à cocher dans l'attestation dérogatoire.

Les forces de police étant mobilisées pour nous protéger, cela me semblait adéquat.
 



Autant le premier confinement généralisé m'avait paru essentiel, autant celui-ci m'inspire des doutes,

quoique, comme la majorité des Français, je respecte les règles, en souhaitant très fort que ce soit le dernier.

J'ai roulé en voiture jusqu'à Paris, où le métro est plus abondant  que les transports en commun de banlieue

un dimanche confiné, et suis arrivée à Saint Germain l'Auxerrois avec un quart d'heure d'avance

(inhabituel!), après avoir croisé une patrouille Vigipirate et une demi-douzaine de policiers. 
 


Nous étions moins nombreux qu'habituellement pour cette messe, mais les circonstances

l'expliquaient et la participation active était là. Deux photographes équipés d'intéressants appareils

reflex munis d'objectifs à focale variable prenaient des clichés de l'office. Il y eut un extrait de l'Apocalypse

en première lecture puis l'Evangile des Béatitudes "Heureux les coeurs purs, les doux, les

artisans de paix..." Mgr Aupetit, qui présidait la célébration, nous fit une citation musicale de

Daniel Balavoine, qui contribua à fixer le message dans l'esprit de tous, provoquant beaucoup

de sourires sous les masques. C'était un réconfort que cette célébration, après le triple

assassinat de Nice et l'agression lyonnaise, et avant les quatre semaines de confinement

qui s'annonçaient. La Maîtrise d'adultes de Notre-Dame de Paris chanta une très jolie

messe brève de Josef von Rheinberger, sous la direction d'Emilie Fleury.
 


Nous sommes ressortis après 19h45*, j'ai remercié en partant l'équipe de policiers qui avaient

surveillé les abords de l'église. Sur un kiosque à journaux, trois affiches de concerts, dont un

auquel j'aurais pu participer (Mozart), et qui n'auraient pas lieu (soupir).
 


Je repris le métro* à la station Louvre-Rivoli, sous la bouche Art Nouveau, vestige de la

construction de la première ligne parisienne, face au Louvre dont la blancheur calcaire

retrouvée est presque douloureuse à regarder, l'été, au soleil, sur son esplanade assortie.

Pas d'oasis végétale en vue?
 


Sylvie, blogmestre

 

 


 

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