Profitant d'une embellie dans le service public du transport en commun, je suis allée hier soir à
Saint-Germain l'Auxerrois pour la messe de 18h30, en RER, et rentrée aussi
en RER! Partie d'Arcueil peu avant 18h, l'horaire annoncé fut respecté, et je suis arrivée vers
18h35 à la station de métro Louvre, et de là dans la jolie église sise sur une place où transitent
beaucoup de véhicules polluants qui noircissent sa façade (l'intérieur est heureusement protégé).
Je ratai l'Adeste fideles de l'entrée. Mon intention était de partir plus tôt, mais une
discussion sur internet, relative à la cathédrale, m'avait retardée, j'en parlerai ensuite. La messe
était présidée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, et célébrée collectivement
par de nombreux membres du clergé diocésain. L'église était pleine, ce qui est toujours
agréable. La Maîtrise de Notre-Dame animait la messe, dirigée par Henri Chalet.
L'Evangile selon Matthieu évoquait les rois mages, ces savants qui apportaient
des présents au roi dont ils avaient vu l'étoile les informant de la naissance, ce qui
avait provoqué une certaine panique chez Hérode. J'ai retrouvé une photo de la crèche
provençale de Notre-Dame, où l'on voit les trois rois mages autour de la modeste crèche (eux aussi
ont été informés en songe qu'il était préférable d'éviter de renseigner Hérode au retour).
Quelle place reste-t'il dans la science d'aujourd'hui pour l'intuition et les savoirs
parallèles? Si ces mages n'avaient pas cru aux songes, aux étoiles et aux prophéties, comment
auraient-ils trouvé ce petit bébé dans sa grotte, né parmi les animaux domestiques? Je suis repartie
avant la fin de la messe, pour avoir le dernier RER et ne pas arriver éreintée chez moi après
une heure et demie de correspondances, je repris le métro à 19h36* à la station Louvre,
Le Louvre, de l'autre côté de la place, brille dans la nuit
et le RER à Châtelet, sans m'arrêter à Notre-Dame, hélas, pour la raison qui précède. C'était
cependant de Notre-Dame que j'avais parlé dans la journée, avec d'autres scientifiques, à propos
de l'interview du Général Georgelin, responsable de l'établissement public de restauration mis en
place par le ministère de la culture, diffusée sur le site de la radio Europe 1, dans laquelle
il donnait l'état des lieux du chantier et les projets futurs pour la cathédrale. Voir aussi sur
France info la réponse de l'association des scientifiques pour la restauration, et des images.
Je signale aux personnes intéressées que l'ouvrage d'Eugène Viollet-Le-Duc, architecte
restaurateur de l'édifice au XIXè siècle, à qui l'on doit la cathédrale que nous avons connue
avant l'incendie, a été réédité, et proposé sur internet pour 5€. C'est un livre passionnant qui
donne l'histoire de la construction et beaucoup de détails intéressants, très compréhensible par tous.
Sylvie, blogmestre