13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 08:29

Je suis partie hier matin, pas trop tard, dans un petit soleil qui égayait le paysage. La carcasse d'une voiture calcinée

le 11 mars avait été ôtée en bas de ma rue par une dépanneuse industrieuse, oeuvrant le samedi. J'arrivai à la gare

d'Arcueil vers 9h45 et sur le parvis de Notre-Dame à 10h* pile. Je pris un billet Arcueil-Cachan, mais très curieusement,

la machine me délivra deux reçus d'allers pour Versailles et un ticket de Mastercard qui ne m'appartenait pas. Je ne

m'en aperçus qu'une fois rentrée chez moi, sur le moment je n'ai vérifié que l'heure du ticket, qui était exacte. Le billet

de RER en revanche était bien pour Arcueil... la machine devait souffrir d'une inflammation de ses circuits internes.

Dimanche 12 mars 2017

A mon arrivée dans la cathédrale, la messe commençait. Elle était animée par une quinzaine d'enfants

de la Maîtrise, sous la direction de Sylvain Dieudonné, appliqués à prononcer le latin, et à bien rouler les "r",

ce que les adultes ont plus de mal à faire, souvent, et par une jeune soliste qui faisait chanter l'assemblée.

La messe était célébrée par Mgr Chauvet et diffusée en direct sur France-Culture.

Dimanche 12 mars 2017

L'Evangile, selon Matthieu, était celui où les disciples de Jésus le voient apparaître transfiguré en

compagnie d'Elie et de Moïse et où Pierre propose ingénument de monter aussi une tente pour Elie

et pour Moïse. Ils repartent de la montagne avec consigne de ne pas parler avant la Résurrection.

C'était une liturgie de Carême, sans Gloria, avec un Credo différent (que je sais, mais dont je ne connais

pas les références). Les enfants de la Maîtrise chantaient en alternance avec la soliste ou l'assemblée,

et ils le faisaient très bien, ils furent remerciés à la fin pour la belle messe qu'ils avaient animée,

et repartirent par l'arrière du choeur, avec leur chef.

 

Dimanche 12 mars 2017

Avant de partir de chez moi, j'avais pris des médicaments antalgiques, souffrant beaucoup du dos (vertèbre cassée).

Pendant la messe grégorienne, la douleur empira. Entre les deux célébrations, je repris un médicament, mais au début

de la messe internationale, je sortis de la cathédrale parce que j'étais au bord du malaise. Ce n'était pas seulement

la douleur, j'étais oppressée sans comprendre pourquoi. Au bout d'une dizaine de minutes, ayant recouvré un peu

d'énergie, je suis rentrée à nouveau, et me suis assise sur le côté, dans un rang vide d'où je ne voyais pas, mais

où je pouvais rester assise sans déranger personne, d'autant que j'étais un peu "stupéfiée" par les médicaments.

J'entendis que la Maîtrise était composée de messieurs, 14, je les ai vus sortir, sous la direction de

Henri Chalet, qui interprétèrent une messe de Hendrik Andriessen (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei) , et un

Tenebrae Factae sunt de Tomas Luis de Victoria, pendant la communion. La messe fut panachée

d'anglais, et le Credo fut identique à celui de la messe grégorienne, le Pater fut en français,

mais je ne me souviens plus de ses références. La messe s'est terminée peu après 12h30,

j'étais dans un état second, j'en suis désolée. Je suis ressortie de la cathédrale vers 12h37*

Dimanche 12 mars 2017

Sylvie, blogmestre

Dimanche 12 mars 2017
Dimanche 12 mars 2017
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