{L'article original publié le 13 février au matin sous le titre "Dimanche 12 février 2017" a été fractionné en trois parties,
celle ci est la première chronologiquement, puis il y a la partie La Règle du Jeu (article suivant), puis la partie
Requiem de Mozart à Saint-Louis en l'Ile (article encore après) les trois parties s'étant déroulées le 12 février 2017.
Samedi 11 février, malgré l'envie que j'en avais, je n'ai pu aller entendre Water Music en l'église de la Madeleine, donné
par l'Orchestre Paul Kuentz... Fatigue. Hier matin, j'étais pourtant prête à l'heure pour partir à Notre-Dame, mais un
incident survenu la veille m'incita à renforcer le dispositif de protection du domicile avant mon départ.
Je partis de chez moi vers 9h45, ratai un train, et arrivai à 10h20* sur le parvis.
L'Evangile du jour était l'une des plus astreignantes que la religion catholique ait pu produire. Elle est
surhumaine dans son exigence... "Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer
en jugement. Si quelqu'un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu'un le traite
de fou, il sera passible de la géhenne de feu." etc... ce que le prêtre célébrant commenta avec
beaucoup de justesse en disant que même en vivant seul nous pourrions potentiellement nous
disputer avec nous-mêmes... (cela m'arrive, pas vous?) Il s'agit, comme l'on dit en mathématiques, d'une
asymptote vers laquelle nous devons tendre, la nature humaine étant imparfaite et ne nous permettant
pas d'être de naissance tel(le) que la religion chrétienne nous demande d'être. Elle est là pour nous
rappeler quel est le but, nous fixer les repères. Il y a des gradations dans ces exigences, et, faute de
parvenir à toutes les respecter, nous les respectons dans l'ordre de leur gravité... mais ce n'est pas
suffisant. La solution, après réflexion semble être d'en choisir une que nous ne respectons pas, et de
nous efforcer de la respecter. Quand cette première est acquise, en choisir une autre. S'efforcer
de progresser par paliers. Se refaire une conduite. C'est difficile dans le monde qui nous entoure!
La Maîtrise de cette messe grégorienne était composée de quatre voix aiguës, trois jeunes
femmes et un contre-ténor. La messe fut dite en latin et partiellement en français, chantée en latin.
Je n'avais pas beaucoup de voix, et eus de plus en plus de mal à rester debout sans bouger. Ce fut pire lors de la
messe internationale qui suivit, une douleur vive au dos qui me coupait le souffle, je dus rester assise une partie
de la messe. Cette deuxième messe fut dite en français, anglais, italien, et chantée par un quatuor SATB,
dont l'alto était un contre-ténor, donc trois messieurs et une jeune femme. Les solistes chantèrent
une messe brève de Mc Millan (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei), et un chant de communion en anglais
de Gerald Finzi, "My spirit sang all day", dont voici une vidéo ci-dessous
On nous annonça les prochains concerts, dont un concert d'orgue le 14 février, et
les conférences de Carême. Les quêtes du jour étaient destinées à aider les hôpitaux parisiens,
pour la partie excédant l'offrande habituelle. Je sortis de Notre-Dame vers 12h45** et repris le RER
pour aller déjeuner*** au Luxembourg, et prendre un antidouleur d'urgence avant de me rendre à la Comédie
Française, où j'avais réservé une place pour "La Règle du Jeu", une adaptation du film de Jean Renoir.
J'étais un peu anesthésiée par l'anti-douleur, mais je n'avais plus mal, c'était déjà ça!
Vous pouvez lire la suite de ma journée du 12 février 2017 dans l'article La règle du Jeu
puis dans l'article Requiem de Mozart à Saint-Louis en l'Ile qui suivent.
Sylvie, blogmestre