Hier, 1er novembre, jour de la Toussaint, un incident de dernière minute m'empêcha de partir à l'heure de chez moi,
et je n'arrivai en gare d'Arcueil-Cachan qu'à 9h53*, puis à Saint-Michel Notre-Dame à 10h19** . La messe
grégorienne de 10h se présentait différemment des célébrations dominicales, et j'arrivai
pendant le Graduel. Ci-dessous le Kyrie grégorien de la Toussaint. J'ai regretté d'être arrivée en retard, car
il y avait un long introït et un Kyrie particulier avec des adjonctions (cela s'appelle un Kyrie tropé, il me semble).
La Maîtrise était composée d'une vingtaine mixte de jeunes adultes, produisant une belle puissance
vocale dans une liturgie essentiellement monodique, placés sous la direction de Sylvain Dieudonné.
Les célébrants étaient vêtus en or et pourpre, couleurs de la Toussaint. La partie latine de cette messe
est une source de souvenirs très anciens, de l'époque où le français ne s'était pas encore imposé dans toutes
les églises, et des églises de campagne qui avaient résisté à Vatican II. Cette messe grégorienne, très belle, me
parut trop courte, quoiqu'elle ait duré jusque vers 11h15, et que j'y aie participé presque une heure.
Je profitai de l'entre-deux messes pour lire les deux lectures que je n'avais pas entendues dans la
messe grégorienne, puis ce fut le messe internationale de 11h30. La vingtaine de jeunes chantres
revint, cette fois sous la direction de Henri Chalet, et interpréta une messe à 8 voix de Leo Hassler.
Les psaumes furent chantés avec la Maîtrise de la manière suivante: l'assemblée chante la voix principale et le choeur
fait d'autres voix par dessus, le tout sur accompagnement d'orgue. La puissance et la cohésion du choeur rendent
parfois l'exécution de la voix principale malaisée (la plupart des fidèles chantent à l'oreille), et la tentation
de forcer sa propre puissance pour entendre ce que l'on chante est grande! (mais cela crée aussi une cohésion
dans l'assemblée qui chante globalement plus fort, et cette cohésion des fidèles constitue un but honorable!)
Ce fut une seconde très belle célébration, à la fin de laquelle les deux concerts des 8 et 17 novembre
nous furent rappelés, et la fin du Jubilé de la Miséricorde qui approchait, ainsi que la commémoration
des Défunts du 2 novembre. Cette seconde messe s'est aussi terminée tard, vers 12h45.
J'ai repris le RER à 12h47***, après être allée voir le côté nord de la nef, comme en témoignent les photos ci-dessus.
Sylvie, blogmestre
PS: ce qui a motivé mon retard à la messe de 10h, a été la constatation du départ vers l'extérieur de mes voisins de
palier, juste avant que je parte moi-même pour Notre-Dame, et la crainte que le viol de domicile se reproduise,
ce qui est effectivement malheureusement arrivé, mais le quart d'heure que j'ai perdu entre 9h30 et 9h45 à
protéger mon appartement a permis de limiter la pénétration. J'ai quand même lourdement l'impression d'être
manipulée dans tout ce que je fais, avec toutes les conséquences que cela entraîne pour moi et pour d'autres...
Il serait judicieux que les personnes qui estiment mes actes en tiennent compte. Je n'ai pas le libre arbitre de ce que je fais.
Mon retard très excessif à la messe grégorienne n'avait qu'une signification: il a été indispensable de protéger
l'appartement davantage qu'il ne l'était, du à l'absence subite de mes voisins de palier, et cela m'a pris du temps.
Je n'avais aucune intention d'être en retard à cette messe, et j'étais prête à partir de chez moi à 9h30.
Par ailleurs, j'en ai assez d'être le jouet d'individus tordus qui organisent des "visites" d'appartement en mon absence.
Si vous voulez, je peux vous mettre en ligne la photo du dipositif que je dois mettre en oeuvre pour protéger la porte...
Il est honteux que l'on subisse une telle situation en France, au XXIè siècle. HONTEUX!
On va me faire payer de l'avoir écrit, mais c'est vraiment le cadet de mes soucis!