14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 08:10

Il y avait hier soir le Magnificat de Jean-Sébastien Bach joué et chanté au Théâtre des

Champs Elysées, par le Bach collegium Japan, et solistes européens, dirigés par Masaaki Suzuki.

Magnificat

J'avais une place de catégorie 5, et comme il m'est arrivé précédemment, je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une loge...

La loge était bien en face de la scène, mais de la place 4 je verrais fort peu. Le théâtre était complet, mais il manquait quelques

personnes et beaucoup jouaient aux fauteuils musicaux, ce que je fis aussi, et me retrouvai au premier rang du second balcon.

La scène de ma place du second balcon

La scène de ma place du second balcon

Ci-dessus, la vue de ma nouvelle place, et ci-dessous, la superbe vue sur le remarquable plafond

du théâtre, avec ses fresques et ses dorures, bénéfice exclusif du second balcon.

L'arrière du théâtre et le superbe plafond, vus du second balcon

L'arrière du théâtre et le superbe plafond, vus du second balcon

Le concert comprenait deux cantates de Bach en première partie, Ich hatte viel Bekümmernis

(BWV 21), et Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust (BWV 170). Suivait un entracte, et en

seconde partie le Magnificat en ré majeur (BWV 243), lui même divisé en douze parties.

Voici les musiciens et le choeur vus de ma place au second balcon:

L'orchestre, le chef, le choeur, et ...un projecteur

L'orchestre, le chef, le choeur, et ...un projecteur

Le concert commença par les deux cantates, chantées par le choeur et alternativement par des

solistes, qui chantaient aussi dans le choeur, dans leur pupitre respectif, pendant les parties chorales.

C'était une musique berçante, dont les quelques aspérités étaient données par les solistes, et les

trompettes, que j'écoutais en regardant le beau plafond et ses dorures au dessus de moi. L'orchestre Bach

collegium Japan était lisse dans sa sonorité et ses mouvements (les violonistes étaient particulièrement calmes...),

ma voisine mentionna Philippe Herreweghe, dont elle préférait l'interprétation (oui, mais il est Belge, c'est plus facile pour

lui d'interpréter de la musique baroque allemande que pour des musiciens japonais), mais je pensais aussi que ces

cantates manquaient de ces petites baroqueries que nous, les Européens, affectionnons, comme les

croches par deux accentuées sur la première. Après l'entracte, ce fut le Magnificat, et je cessai de regarder le

plafond, pour me concentrer sur les musiciens et les chanteurs. Un contre-ténor commença à réveiller

le concert, puis ce fut le choeur, puis les trompettes qui créèrent de l'entrain. Il s'agissait de la version

en ré majeur de 1726, tonalité choisie en alternative au mi bémol majeur initial, pour que les trompettes

sonnent mieux. Le Magnificat fut très réussi, et plut au public très nombreux. Il y a ainsi des oeuvres

qui remplissent les salles de concert, et celle-ci en fait partie. Nous n'avions pas de livret, mais vous pouvez

prendre connaissance ici de la fiche du concert. Il y eut beaucoup d'applaudissements et de rappel du chef,

qui sortait, puis revenait seul car les solistes étaient à la fin du concert intégrés au choeur.

Le choeur, avec les solistes parmi les choristes

Le choeur, avec les solistes parmi les choristes

Un concert très agréable, et un grand classique baroque toujours populaire, qui nous revenait par

l'Extrême Orient, c'était intéressant (M. Suzuki a enregistré toute l'oeuvre de Bach, quelle passion!)

Je n'ai pas pu photographier Masaaki Suzuki, qui était très éclairé, et dont la chevelure renvoyait la lumière.

C'est toujours surprenant de voir dans une photo disparaître un visage par excès de lumière...!

 

Sylvie, blogmestre

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