Avant d'arriver en gare d'Arcueil-Cachan, il y a une longue côte à monter, du bout de laquelle on voit passer les trains,
ce qui permet de presser le pas, pour ceux qui y parviennent, car la pente est rude. Ce dimanche 28 février, je vis passer le train
de 9h32 du bas de la côte, et arrivai à 9h37 à quai*. La petite gare ferroviaire, héritée de la ligne de Sceaux, l'ancêtre
du RER B, avait une teinte rosée dans le soleil matinal. Je pris quelques photos en attendant le train suivant.
J'arrivai à Notre-Dame vers 10h, où la Maîtrise, composée de voix féminines,
accueillait musicalement les fidèles et la procession.
La première lettre de Paul aux Corinthiens évoquait les baptisés unis à Moïse dont les os jonchaient
le désert, parce qu'ils avaient désiré ce qui est mal, et nous mettait en garde. L'Evangile contait la
parabole du figuier sans fruits que son propriétaire voulait couper, car il épuisait en vain le sol.
Le vigneron chargé de l'entretien du verger, demanda un an de grâce pour qu'il bêche autour de l'arbre
et y mette du fumier, espérant que ces soins le feraient fructifier à nouveau, ce qui le
sauverait de l'abattage. Essayer de soigner, pour n'avoir pas à détruire.
Je suis ressortie de la cathédrale après la messe grégorienne, à cause d'un malaise. L'air froid du dehors m'a fait du bien,
j'ai marché en direction de l'île Saint-Louis, et suis revenue vers le parvis au son des cloches qui annonçaient la messe de
11h30, en prenant quelques images de la cathédrale, et de cavaliers et chevaux de la garde républicaine, qui passaient par là.
Mon malaise avait cédé à l'air frais, je décidai d'assister à la messe internationale de 11h30, qui comportait
une missa brevis d'Antonio Lotti que j'avais chantée il y a quelques années, et que j'étais heureuse
d'entendre. La Maîtrise était mixte, composée de quatre solistes, pour une messe à quatre voix.
La première lecture fut extraite du livre de l'Exode, Moïse dans le désert voyait un buisson ardent
qui brûlait sans se consumer, et Dieu lui parlait de l'intérieur du buisson... C'est là que Dieu ordonna
à Moïse de faire sortir son peuple d'Egypte, et lui expliqua comment y parvenir.
Les deux autres lectures étaient les mêmes que lors de la messe grégorienne. Le sermon après
l'Evangile fut en partie en anglais, et en italien. La missa brevis de Lotti fut très joliment interprétée
par les quatre solistes de la Maîtrise, en trois parties Kyrie, Sanctus, Agnus Dei.
Je suis ressortie de la messe, et à 12h45, la cathédrale a sonné, alors que j'arrivai à l'escalier du RER**.
Après avoir dépanné un couple qui m'a semblé japonais, charmant, qui partait excursionner à Versailles
et peinait pour choisir et acheter les tickets de transport correspondants, je suis rentrée chez moi.
Sylvie, blogmestre